lundi 22 août 2011

La planète des singes : les origines

Bon ok, ce blog est censé être un blog de lecture, mais j'ai décidé d'y parler aussi de mes coups de cœurs cinématographiques également. Il n'y en aura pas énormément, le cinéma n'étant pas une de mes activités favorites ; je n'y vais que si un film m'attire vraiment, et ce fut le cas pour celui-là, pour deux raisons.


La première, c'est le message que le film semblait transmettre, enfin c'est comme ça que je l'ai interprété : nous ne sommes que des imbéciles, sûrs de notre pouvoir sur le reste des êtres qui vivent sur Terre, juste parce que nous sommes doués de parole et de pensées ; sûrs de notre supériorité sur les animaux alors que c'est nous qui devrions être enfermés. La deuxième raison est un peu plus futile :p Je voulais voir ce film à cause de la présence de deux acteurs, David Hewlett et Mike Dopud, qui ont respectivement incarné le docteur Rodney McKay dans la série Stargate Atlantis, et le personnage de Varo dans Stargate Universe. Bon, à eux deux ils ne cumulent que cinq petites minutes de présence à l'écran sur les deux heures que dure le film, mais j'ai quand même apprécié.


Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire. (allociné)

Comme je l'ai dit plus haut, j'ai trouvé l'histoire dans son ensemble émouvante, et l'angle sous lequel tout ça nous est présenté ne m'a pas laissé indifférente. La preuve en rentrant, si j'avais pu j'aurais ouvert la cage du mandarin que nous avons à la maison, si j'avais été sûr qu'il pouvait survivre tout seul dehors. J'ai trouvé que Will Rodman, incarné par James Franco, est un personnage complexe. Il est désespéré de trouver un traitement pour l’Alzheimer de son père, mais réalise peu à peu que faire des tests sur les singes n'est pas la solution. On le prend vite en sympathie, et autour de lui gravitent quelques personnages plus odieux les uns que les autres, qui incarnent cette vision de l'humanité prétentieuse et idiote dont je parlais plus haut (on retrouve notamment l'acteur qui a joué Malfoy dans Harry Potter).
Les effets spéciaux sont réussis, les singes sont plus vrais que nature grâce à la "performance capture" : les animaux sont en fait des acteurs, ce qui leur prêtent des traits humains et les rend si émouvants, si bouleversants. Andy Serkis qui incarne César est incroyable, vraiment.

Un film que je recommande donc, qui nous parle de la nature, de notre statut de race dominante qu'on ferait bien de moins exploiter pour nous rapprocher des autres espèces qui peuplent notre planète.

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