tag:blogger.com,1999:blog-79981332898264844952024-03-19T21:26:19.681+01:00LogolepseeAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.comBlogger48125tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-59139153982590150022016-07-21T15:27:00.000+02:002016-07-21T15:28:57.475+02:00The Other Boleyn Girl - Philippa Gregoy<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ1RE1BrkaWNRMdNoK0XDIlg687gQk_IZnTK3HGq9Koh3WTPsbImuBCz2i9gszb-d_u6Y_h-eV9YPPV-VuDu52xB887-_GtRyiLRwaQY2jT2Kx_kijEg4z8pMNGEJfhRTCE_fRJIJJd7M/s1600/818588._UY200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ1RE1BrkaWNRMdNoK0XDIlg687gQk_IZnTK3HGq9Koh3WTPsbImuBCz2i9gszb-d_u6Y_h-eV9YPPV-VuDu52xB887-_GtRyiLRwaQY2jT2Kx_kijEg4z8pMNGEJfhRTCE_fRJIJJd7M/s1600/818588._UY200_.jpg" /></a></div>
<b><span style="color: #b45f06; font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: large;">9/10</span></b><br />
<blockquote class="tr_bq">
<span style="font-size: x-small;">Mary Boleyn catches the eye of Henry VIII when she comes to court as a girl of fourteen. Dazzled by the golden prince, Mary's joy is cut short when she discovers that she is a pawn in the dynastic plots of her family. When the capricious king's interest wanes, Mary is ordered to pass on her knowledge of how to please him to her friend and rival: her sister, Anne.</span><span style="font-size: x-small;"><br /></span><span style="font-size: x-small;">Anne soon becomes irresistible to Henry, and Mary can do nothing but watch her ambitious sister's rise. From now on, Mary will be no more than the other Boleyn girl. But beyond the court is a man who dares to challenge the power of her family to offer Mary a life of freedom and passion. If only she has the courage to break away - before the Boleyn enemies turn on the Boleyn girls...</span></blockquote>
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J'ai vu le film avec Scarlet Johnansson et Nathalie Portman il y a... Wow, huit ans ! Dans un petit cinéma pas loin de chez moi qui passe des films en VOSTFR, avec une amie perdue depuis longtemps. J'ai adoré ce film, depuis le cinéma j'ai dû le regarder au moins une dizaine de fois.<br />
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Et pas une fois je n'ai remarqué le "Based on the novel" qui apparaît au début. Je suis tombée sur le livre par hasard, lors des mes pérégrinations internetesques, et...<br />
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<iframe allowfullscreen="" class="giphy-embed" frameborder="0" height="250" src="//giphy.com/embed/PvdjYHPDgh6W4?html5=true" width="300"></iframe><br />
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J'ai adoré ce livre. J'avais quelques réticences au début, d'être déçue, de ne pas réussir à lire parce que j'avais tant aimé le film. Au final il m'a fallu une dizaine de jours pour le terminer, et j'ai grandement préféré le livre !<br />
Je ne suis pas du tout une spécialiste de cette époque de l'histoire, et je ne connais de la vie de Mary Boleyn que par les bribes que j'ai pu lire sur Wikipédia, mais ce livre étant une fiction historique, il ne faut pas s'y fier si l'on veut une description précise et exacte des faits. Il faut prendre cette histoire pour ce qu'elle est, une fiction.<br />
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J'étais donc intriguée, en commençant ce livre. Je ne sais pas s'il a été traduit en français mais je voulais de toute façon le lire en anglais. Le récit est à la première personne, du point de vue de Mary. J'ai apprécié le style de Gregory, même si j'ai eu parfois un peu de mal avec le vocabulaire un peu spécifique aux vêtements, à la cour, etc, et aucune envie de m'arrêter toutes les cinq secondes pour regarder dans un dictionnaire. Heureusement ces petites problèmes ne m'ont pas empêché d'apprécier l'histoire, de la comprendre, et surtout de me retrouver totalement absorbée (la torture de laisser tomber le livre quand il faut aller au travail !!) par elle.<br />
J'ai particulièrement aimé la description des émotions de Mary, le désir qu'elle ressent pour Stafford, l'amour qu'elle porte à ses enfants. Ah, combien de fois ai-je refermé le livre parce que je ne supportais plus Anne, l'ambitieuse Anne qui va perdre la tête, littéralement...<br />
La première scène du livre fait un écho macabre à celle de fin - la boucle est bouclée, se dit-on. Ce livre m'a pris par les tripes et j'ai ressenti beaucoup d'émotions en le lisant - dire que je me suis parfois identifiée à Mary serait trop, mais certains passages de sa vie - enfin de sa vie romancée par Gregory - ont résonné en moi.<br />
J'ai lu quelques critiques ici et là, qui trouvaient les personnages trop vides, pas assez vivants... Je ne saurais en juger - parce que je ne pense pas être assez bonne juge de la profondeur et de la crédibilité d'un personnage - mais personnellement je ne me suis pas sentie ennuyée, je n'ai pas trouvé les personnages insipides. Pour moi, si je peux m'identifier à eux et ressentir ce qu'ils ressentent ça me va !<br />
<a href="https://giphy.com/gifs/reaction-news-excited-PvdjYHPDgh6W4"></a>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-20580002297175463412016-07-20T14:21:00.001+02:002016-07-20T14:21:46.095+02:00The Railway Man - Eric Lomax<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlXRUsuGYDH7yd4x9aTWtSnkuY-u_XwhCVKeF9_f0jc8Cce5i-3n9rPuP4nuhh_2EtWBsq-U4_X_MWfceoQKm3xXofs_bHmhj0730ajd6hrvnUR3DOmVdfKaIIdxwt5NOd8fuS3SLq_jw/s1600/19186488.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlXRUsuGYDH7yd4x9aTWtSnkuY-u_XwhCVKeF9_f0jc8Cce5i-3n9rPuP4nuhh_2EtWBsq-U4_X_MWfceoQKm3xXofs_bHmhj0730ajd6hrvnUR3DOmVdfKaIIdxwt5NOd8fuS3SLq_jw/s320/19186488.jpg" width="197" /></a></div>
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<b><span style="color: #b45f06; font-family: Courier New, Courier, monospace; font-size: large;">9/10</span></b></div>
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J'ai d'abord vu le film inspiré de ce livre avant de découvrir qu'il avait été adapté des mémoires de Eric Lomax, le protagoniste du film. Je me suis donc immédiatement procuré l'ouvrage et une fois ouvert impossible de le refermer. Je lisais même au boulot, au risque de me faire engueuler par mon patron.</div>
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Mais bref.</div>
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J'avais un peur en commençant car possédant la version originale donc anglaise, je pensais que le vocabulaire lié aux trains et aux chemins de fer allait poser problème - Lomax étant un passionné je m'attendais à trouver des descriptions de 10 pages sur le sujet - et que j'allais être vite découragée. Mais j'ai été agréablement surprise de découvrir qu'en fait, ces descriptions sont assez restreintes et légères - même si évidemment j'ai buté sur certains mots - et n'affectent en rien la capacité d'un lecteur qui lit couramment l'anglais à comprendre le sens de ce qu'il lit.</div>
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D'habitude je préfère lire le livre et voir le film ensuite, mais dans ce cas précis j'ai découvert le second avant le premier mais ça ne m'a pas gênée outre mesure. Je pense que cela m'a même empêchée d'être déçue par l'adaptation cinématographique et j'ai beaucoup aimé compléter et modifier mes connaissances sur la vie de Lomax.</div>
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J'ai donc plongé tête la première dans son enfer japonais. J'ai lu quelques récits de prisonniers de guerre torturés avec un sadisme et une violence inimaginable, et à chaque fois je suis stupéfaite par la capacité de ces hommes à survivre, à reprendre un semblant de vie normale une fois libérés. Je veux dire, en tant que lecteur on se met souvent à la place du protagoniste dont on lit le récit et je n'ai pu m'empêcher de me demander : "Si ça t'arrivait à toi, comment réagirai-tu ? Serais-tu capable de te remettre sur pied ensuite ?"</div>
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J'ai trouvé que Lomax décrit ce qu'il a vécu avec une grande pudeur, tout en ne cachant rien de l'horreur à son lecteur. J'ai toujours peine à croire, en lisant sur les guerres et leur violence, que des êtres humains peuvent s'être abaissés à ce genre de choses. Je me souviens qu'une scène du film m'avait particulièrement bouleversée, au moment où Lomax est torturé et qu'il en arrive à appeler sa mère déjà décédé depuis un moment (mais ça il ne le sait pas encore). La scène du livre n'est pas moins bouleversante. </div>
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Lomax décrit également très bien le retour au pays après la libération, le manque de reconnaissance et de soins appropriés pour ces hommes qui ont vécu l'enfer, la difficulté à se reconstruire, la guerre que tous ces hommes continuent de mener dans leur esprit, seul, enfermés dans leur tête et prisonniers de leurs souvenirs, de leurs traumatismes. Le livre entier - si l'on omet peut-être le début - est empreint d'une telle noirceur - et aussi, paradoxalement, d'espoir malgré tout - que c'est un soulagement de lire la rencontre avec Patti et aussi avec les personnes de la Medical Foundation for the Care of Victims of Torture - toutes ces personnes qui vont donner à Lomax la force de se battre, d'affronter son passé et surtout, surtout, de pardonner, parce que...</div>
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"Sometime the hating has to stop." </div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-36245090593444966912016-07-20T14:10:00.000+02:002016-07-20T14:11:44.444+02:00Au nom de tous les miens - Martin Gray<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgY6lCsAe4-2VEjzB3almFVey7oXB-XfvhSmfAVV_8mJ4Ytenzd903v92oR3nmUNnABAvzDRG2OEaIpORHIMRzSxSyTQ-eA4FHwN2crMJBCPcx0hwSatK-OTAp9Hw73-5GpvTfvTRAZ6ko/s1600/2283129.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgY6lCsAe4-2VEjzB3almFVey7oXB-XfvhSmfAVV_8mJ4Ytenzd903v92oR3nmUNnABAvzDRG2OEaIpORHIMRzSxSyTQ-eA4FHwN2crMJBCPcx0hwSatK-OTAp9Hw73-5GpvTfvTRAZ6ko/s200/2283129.jpg" width="122" /></a></div>
<b><span style="color: #b45f06; font-family: Courier New, Courier, monospace; font-size: large;">8/10</span></b><br />
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Je ne me suis pas plongée complètement dans la polémique qui peut exister sur la véracité de ce récit parce qu'après tout ça ne m'intéresse pas plus que ça.<br />
Je n'avais aucun a priori en commençant ni en finissant ce livre ; que certains aspects aient été exagérés ou pas, je suis restée fascinée par la capacité de survie de Martin, horrifiée par les conditions terribles dans lesquelles il devait vivre, par la violence qui sévissait dans le ghetto de Varsovie, par le fait que des êtres humains étaient considérés comme des bêtes tout juste bonnes à être abattues, comme moins que des bêtes, même.<br />
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Une vie de quelques dizaines d'années qui semblent s'étirer à l'infini tant les épreuves sont nombreuses, les obstacles insurmontables et pourtant surmontés, la douleur innommable et indescriptible. On a beau essayer de s'imaginer ce que ça peut faire de perdre sa famille entière, puis à nouveau lorsqu'on s'est reconstruit de la perdre à nouveau, on y arrive pas. Comment reconstruire quoi que ce soit sur des ruines encore fumantes, comment mettre de côté l'horreur pour être à nouveau heureux, comment regarder encore le monde en sachant qu'il existe de telles atrocités ? Martin Gray semble être la réponse de chair et d'os à ces questions.<br />
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Vrai ou pas, controversé ou pas, ce récit est à lire, car il fait à mon sens écho à des dizaines de milliers de vies fauchées par la guerre.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-75777218234146913572016-07-20T13:54:00.001+02:002016-07-20T14:13:25.171+02:00La Guerre 14-18 - Jean-Pierre Verney<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhm-hVzZZinBXc0eVM5IC7c7vu-Ay9U73COpSAtc9GH2bI8LdCNkyr_X3Jq1pSmerUd83vEY8DsfyNuRBX55sRmj4b6qND4qWhaN3yXsmSbKcAYsxlqVq115HxKt58gb98Aj1f2lqg7F2c/s1600/29637904.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhm-hVzZZinBXc0eVM5IC7c7vu-Ay9U73COpSAtc9GH2bI8LdCNkyr_X3Jq1pSmerUd83vEY8DsfyNuRBX55sRmj4b6qND4qWhaN3yXsmSbKcAYsxlqVq115HxKt58gb98Aj1f2lqg7F2c/s200/29637904.jpg" width="138" /></a></div>
<span style="color: #b45f06; font-family: Courier New, Courier, monospace; font-size: large;"><b>7/10</b></span><br />
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Un petit livre très utile et très intéressant qui reprend les principaux combats de la Grande Guerre, ses conséquences, etc. Très bien fait.<br />
Seul bémol, le nombre de coquilles dans le texte un peu trop élevé à mon goût, mais cela n'enlève rien à l'intérêt de l'ouvrage ni à sa compréhension.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-16458273516634114832016-07-20T13:35:00.000+02:002016-07-20T13:35:50.782+02:00Le Revenant - Michael Punke<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGRZ7vlwuUfdTNkxschNsFDRWIxk3bOhQOT00jJ-SYBbnb7Y7Z6a1fEvqPcLeROK5EtR1HSx7D1wEPHBfgDxgx8GSs-1WfnzPnxuTIr2TYDzBTxetptUYnFP3HrQFlzcNnv9qamDnD4pg/s1600/29087410.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGRZ7vlwuUfdTNkxschNsFDRWIxk3bOhQOT00jJ-SYBbnb7Y7Z6a1fEvqPcLeROK5EtR1HSx7D1wEPHBfgDxgx8GSs-1WfnzPnxuTIr2TYDzBTxetptUYnFP3HrQFlzcNnv9qamDnD4pg/s200/29087410.jpg" width="121" /></a></div>
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<span style="color: #b45f06; font-family: Courier New, Courier, monospace; font-size: large;"><b>8/10</b></span></div>
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J'ai fini ce livre début mars, j'ai dû l'acheter fin février, un truc dans le genre, donc autant dire que je l'ai dévoré. Il retrace l'histoire vraie de Hugh Glass, trappeur travaillant pour la Rocky Mountain Fur Company en 1823. Alors qu'il chasse il est mortellement blessé par un grizzly et laissé pour mort par ses compagnons censés veiller sur lui jusqu'à sa mort pour ensuite l'enterrer, qui emportent en plus son fusil et son couteau. Glass survit et n'a qu'une idée en tête : se venger...<br /><br />Le talent de Michael Punke fait des merveilles pour ce récit fascinant de survie dans des conditions terribles. Glass se retrouve avec la gorge presque arraché par ce grizzly, le dos lacéré, incapable de marcher... Il va pourtant ramper pour survivre, trouver de la nourriture, échapper aux natifs, pour finalement retrouver les lâches qui l'ont abandonnés. Le point de vue omniscient sert aussi bien le récit puisqu'il permet au lecteur d'en apprendre toujours plus, sur Glass, son environnement, l'histoire de l'époque, sans se cantonner à l'histoire immédiate. <br /><br />J'ai par contre été très déçue de son adaptation au cinéma avec Leonardo DiCaprio. Le réalisateur a pris pas mal de libertés vis-à-vis du livre - d'ailleurs au début le "based in part on the novel" annonce la couleur - et j'ai trouvé que certains détails ajouté au film ne l'ont été que pour approfondir la dimension tragique de l'histoire - par exemple le fils qu'à Glass dans le film et qui n'existe pas dans le livre qui se fait assassiner - et même si c'est un film magnifique, il est historiquement discutable.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-81489650850976228092016-07-19T16:31:00.000+02:002016-07-19T16:37:16.364+02:00Ostland - David Thomas <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieOJvxkTRcreWORWdJ58UavwiwyiX4bIFFPJ13P14zwLHpPwrJ2eJJPfBDOS14ieDM7myXfHYKEV8aJNagOIMgO1a0FiQa3uAuwVVc2gbzgU2gwW3CGUcPd0_R1GxIkieldYm2RDW5jXY/s1600/t%25C3%25A9l%25C3%25A9chargement.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieOJvxkTRcreWORWdJ58UavwiwyiX4bIFFPJ13P14zwLHpPwrJ2eJJPfBDOS14ieDM7myXfHYKEV8aJNagOIMgO1a0FiQa3uAuwVVc2gbzgU2gwW3CGUcPd0_R1GxIkieldYm2RDW5jXY/s320/t%25C3%25A9l%25C3%25A9chargement.jpg" width="209" /></a></div>
<b><span style="color: #b45f06; font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: large;">9/10</span></b><br />
<blockquote class="tr_bq">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: x-small;"><i>Berlin, 1941. Le jeune et ambitieux Georg Heuser entre dans la police en tant qu'inspecteur à la brigade criminelle. Il est rapidement affecté à la traque d'un tueur en série qui terrorise la ville. Sous la tutelle de son supérieur et mentor, il affirme ses dons d'enquêteur, apprend la loyauté envers ses collègues et se jure d'œuvrer toujours au service des innocents. Jusqu'au jour où, pour le féliciter, on le promeut au sein de la SS. Envoyé à Minsk, Georg va prendre en charge l'arrivée des convois de déportés juifs et l'organisation du ghetto. Soucieux de plaire à sa hiérarchie, il obéit aux ordres et s'interdit de penser au crime odieux auquel il est en train de participer. Mais peut-on rester dans cet état d'insensibilité lorsqu'on devient soi-même le monstre qu'on s'est toujours promis de poursuivre ? Dérangeant et poignant. Un thriller, inspiré d'une histoire vraie, qui pose une question extrêmement délicate, celle de la responsabilité.</i></span></blockquote>
<b><span style="color: #b45f06; font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: large;"><br /></span></b>
Cela fait un petit moment que je n'ai pas écrit de review... La fainéantise, que voulez-vous. Je me suis achetée un petit cahier sympa pour jeter quelques notes sur mes livres sur le papier, histoire de ne pas perdre mes idées :<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkb0l3ikjATjd26ffD_N2KBotpT7dtJKN6e_T1nf57gZ6VVphHd4hZBmqD7vQ2beErHNt31FoPz8eIZSG5rYgAxjSXsj6dvveoFagbu5N76i_R-O8shmZWSuYixp6m6r3p_oOlOBlz3ZU/s1600/IMG_20160719_104242082.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkb0l3ikjATjd26ffD_N2KBotpT7dtJKN6e_T1nf57gZ6VVphHd4hZBmqD7vQ2beErHNt31FoPz8eIZSG5rYgAxjSXsj6dvveoFagbu5N76i_R-O8shmZWSuYixp6m6r3p_oOlOBlz3ZU/s320/IMG_20160719_104242082.jpg" width="240" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjt9gXbsoybcRrkNhZud70ZMetI1WiscW3Ge6FXhZ56wtiJC9_ZfcV1kQmc28dheh3qetTMmGjY8882ZAG8PKEX8oat091lI_r9eZLSE44RODqbfUQyRjOWa6xDgzOSqPWRQ3prN_g_thY/s1600/IMG_20160719_105202640.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjt9gXbsoybcRrkNhZud70ZMetI1WiscW3Ge6FXhZ56wtiJC9_ZfcV1kQmc28dheh3qetTMmGjY8882ZAG8PKEX8oat091lI_r9eZLSE44RODqbfUQyRjOWa6xDgzOSqPWRQ3prN_g_thY/s320/IMG_20160719_105202640.jpg" width="320" /></a><br />
J'ai finis de lire Ostland en février, du coup mes souvenirs sont un peu flous, même si j'ai écris ma review sur un cahier - sinon ça serait pire.<br />
J'ai eu aussi envie de donner une note à mes livres, histoire d'annoncer la couleur, mais c'est marrant parce que de toute façon je n'écris que sur les livres qui m'ont plus (je ne finis même pas les autres... ce qui est con puisque je pourrais expliquer pourquoi ils ne m'ont pas plu) du coup les notes ne pourront être que hautes ^^<br />
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Bref, donc Ostland. Je ne sais pas trop à quel moment de ma lecture j'ai basculé dans l'obsession avec ce livre. A quel moment le refermer pour revenir à la vie réelle est devenu une torture. Je l'ai acheté par hasard, parce que la couverture m'a attirée et le résumé plus encore - ma fameuse fascination pour tout ce qui touche à la Seconde Guerre Mondiale. Je ne connaissais ni l'auteur ni le protagoniste, Georg Heuser, véritable inspecteur à Berlin en 1941 et qui va peu à peu basculer dans la monstruosité à partir du moment où on le promeut au sein de la SS. David Thomas met son talent de conteur au service de l'histoire fascinante et terrifiante de Heuser. J'ai terminé ce livre un soir tard, incapable comme je l'étais de le lâcher tant j'étais absorbée par le récit, les mots ensorcelants de l'auteur, la captivante descente aux enfers du protagoniste, et lorsque j'ai eu fini le bouquin, j'étais tellement impressionnée que même la pénombre inoffensive de ma maison me semblait menaçante, cachant les mêmes monstres dont je venais de lire l'histoire. Je suis assez impressionnable en général mais c'est dire le talent de l'auteur, véritable sorcier des mots !<br />
<br />
Thomas a travaillé sur deux fronts : le récit de Heuser à la première personne, et celui du travail effectué par Paula et Kraus dans les années 50 pour le faire condamné. Le fait que l'on connaisse la vie de Heuser par sa propre bouche donne un point de vue intéressant. L'enquête de Paula et Kraus met en lumière les dilemme de l'Allemagne des années 50 qui divisait les tentatives du pays pour gérer les horreurs nazies. Oublier, se souvenir... Condamner, laisser le passé là où il est... D'intéressantes questions posées par cette partie.<br />
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Le lecteur commence donc par suivre le jeune Georg Heuser, tout frais arrivé au sein d'une brigade criminelle. Il trouve assez rapidement ses marques et il commence la traque d'un tueur en série qui sévit dans le train et qui assassine des femmes seules. Cette première partie sous forme d'enquête m'a paru un peu longue, voir ennuyeuse parfois - une procédure policière sans réel suspense. Mais il faut s'accrocher car c'est cette partie qui fait en quelque sorte "ressortir" la suivante - le plongeon SS de Heuser - qui la rend encore plus horrible et dérangeante. Durant l'enquête, Heuser est un flic bon, intelligent, tout entier dévoué à débarrasser Berlin d'un tueur. C'est la partie de sa vie où on voit un personnage bon, aimé et aimant, par contraste avec la noirceur de la seconde partie. Heuser pense ce que tout le monde aurait pensé à sa place : comment peut-on à ce point mérpiser la vie humaine ? Comment peut-on être capable de telles atrocités ?<br />
Et puis, après la fin de la traque, Heuser est promu au sein de la SS et muté à Minsk. C'est l'horreur qui commence, avec les convois de Juifs qui arrivent et qu'il faut "traiter"... Le récit à la première personne prend toute son importance et son intérêt ici. On peut penser que Heuser tenterait de minimiser son implication dans l'Holocauste, justifier ses actes. En fait, cette espèce de biographie macabre est très lucide. Heuser devient peu à peu le monstre qu'il a mis tant d'efforts à poursuivre... C'est assez fascinant de le voir changer, pare qu'on n'imagine pas qu'on puisse passer d'une ligne de conduite si droite à une descente aux enfers si brutale. Heuser et ses camarades noient leur conscience dans l'alcool pour supporter...<br />
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J'adore ce genre de livres qui fait réfléchir son lecteur et lui retourne le cerveau. La question centrale du livre reste celle de la responsabilité : qui la porte ? Les chefs, les soldats, les deux ? Avaient-ils vraiment le choix, ces soldats... Tuer ou être tué ? Comment comprendre ces soldats qui ne faisaient qu'obéir aux ordres parce qu'ils pensaient que ce qu'on leur demandais de faire était nécessaire, et qui se sont retrouvés écrasés par le rouleau compresseur nazi qui faisait d'hommes bons et ordinaires des tueurs ? Et celle qui m'a le plus secouée : aurions-nous agi différemment, à la place de Heuser ?Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-18180186941575558792016-07-18T16:38:00.001+02:002016-07-18T16:38:27.413+02:00Ajouts PAL - Juin 2016<div style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgXebh_gS6J0GMYOX5s47MSS3eBAugfje_obD_r8ljiiJvxM253oMTcZsBv0bhJtlkMkawo4yk9P9Kg_sHZAvQWkRJvetTu-4dMqO9CuMepaRIEvjupWCE8T1hN4VW9t2IA6yipf6-CEA/s1600/9782253095224-001-T.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgXebh_gS6J0GMYOX5s47MSS3eBAugfje_obD_r8ljiiJvxM253oMTcZsBv0bhJtlkMkawo4yk9P9Kg_sHZAvQWkRJvetTu-4dMqO9CuMepaRIEvjupWCE8T1hN4VW9t2IA6yipf6-CEA/s200/9782253095224-001-T.jpeg" width="123" /></a></div>
Mars 1943. Le Reich vient de perdre Stalingrad. Pour Joseph Goebbels, il faut absolument redonner le moral à l'armée allemande et porter un coup aux Alliés. Or sur le territoire soviétique, près de la frontière biélorusse, à Smolensk, ville occupée par les Allemands depuis 1941, la rumeur enfle. Des milliers de soldats polonais auraient été assassinés et enterrés dans des fosses communes. L’armée Rouge serait responsable de ce massacre. Goebbels, qui voit là l’occasion de discréditer les Russes et d’affaiblir les Alliés, décide l’ouverture d’une enquête. Le capitaine Bernie Gunther du Bureau des crimes de guerre, organisme réputé antinazi, est la personne idéale pour accomplir cette délicate mission.
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1943. L'Europe est dévastée par la guerre. James Falcon, éminent spécialiste des strigoï ; les vampires qui infestaient autrefois les forêts les plus reculées de Valachie, est contacté par le contre-espionnage américain. Sa mission : traquer et éliminer les strigoï qui combattent aux côtés des nazis et déciment les rangs de la Résistance en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Mais le plus redoutable d'entre eux, Dorin Duca, lui échappe.<br />
Quatorze ans plus tard, une nouvelle mission l'envoie cette fois en Angleterre, où plusieurs massacres commis dans la banlieue de Londres portent la signature des strigoï, conduits par Dorin Duca, mystérieusement réapparu. James, avec l'aide de Jill, une jeune femme d'une sidérante beauté et maître-chien émérite, dirige les investigations pour mettre fin à ces tueries. Mais il est loin de se douter de la révélation finale...<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQUsaXIzobyDakTGZJLFUjr-2U0MdnxraPawKszCXFG23mHVstRTzWj49duTOaCkUhfRFxU2NfaifVfVA3dmvfmy5MWhN85TsDyQVci8XBzPEKvTdj6cQelOSGA8dqonEyfFio_paPPJw/s1600/5116ZM24R8L.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQUsaXIzobyDakTGZJLFUjr-2U0MdnxraPawKszCXFG23mHVstRTzWj49duTOaCkUhfRFxU2NfaifVfVA3dmvfmy5MWhN85TsDyQVci8XBzPEKvTdj6cQelOSGA8dqonEyfFio_paPPJw/s200/5116ZM24R8L.jpg" width="125" /></a></div>
Juin 1940: l'effondrement militaire de la France laisse des milliers de réfugiés totalement à la merci des nazis. Mandaté par une organisation humanitaire, un jeune Américain de trente-trois ans, Varian Fry, diplômé de Harvard, débarque à Marseille. Sa mission: sauver des intellectuels et des artistes menacés par les nazis. Seul, sans moyens ni soutien, il va en treize mois aider quatre mille personnes et en sauver près de deux mille, parmi lesquelles Marc Chagall, Max Ernst, André Breton, Benjamin Péret, Remedios Varo , Victor Serge, André Masson.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikUHy4zn0q1rQXl7Au5pqqFlS3i5MHygV2Mld9s9IfyAKf7jux515fv-M2CS0Trh1_gI4Q4-VetRYoqvPXrN_Hm88vaQSOlcXiCdWCoWPXLhCFzVah1kZzIpqcrLOwCgF1b1X2EKIFIrQ/s1600/61350862_12587132.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikUHy4zn0q1rQXl7Au5pqqFlS3i5MHygV2Mld9s9IfyAKf7jux515fv-M2CS0Trh1_gI4Q4-VetRYoqvPXrN_Hm88vaQSOlcXiCdWCoWPXLhCFzVah1kZzIpqcrLOwCgF1b1X2EKIFIrQ/s200/61350862_12587132.jpg" width="136" /></a></div>
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-45478193570184785872016-06-02T11:17:00.001+02:002016-06-29T17:13:45.077+02:00Ajouts PAL de mars à mai 2016J'ai un peu laissé ma PAL grossir sans prendre la peine d'écrire un article pour les présenter ici. Donc voici un liste des livres qui ont rejoint ma pile à livre depuis le... 4 mars 2016.<br />
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-<b>Fatherland</b>, Robert Harris</div>
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-<b>The Price of Salt</b>, Patricia Highsmith</div>
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-<b>La Peur</b>, Stefan Zweig</div>
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-<b>Destruction d'un coeur</b>, Stefan Zweig</div>
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-<b>Les Prodiges de la Vie</b>, Stefan Zweig</div>
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-<b>L'Indésirable</b>, Sarah Waters</div>
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-<b>Le Retour du Professeur de Danse</b>, Henning Mankell</div>
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-<b>La Route</b>, Cormac McCarthy</div>
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-<b>Voyages</b>, Stefan Zweig</div>
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-<b>Les racines intellectuelles du Troisième Reich - La crise de l'idéologie allemande</b>, George L. Mosse</div>
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-<b>La Grande Guerre</b> : 1914-1918, Marc Ferro</div>
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-<b>Correspondances</b> <b>: 1897 - 1919</b>, Stefan Zweig</div>
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-<b>Etre Sans Destin</b>, Imre Kertesz</div>
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-<b>La Métamorphose</b>, Franz Kafka</div>
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-<b>Jonathan Strange & Mr Norrell</b>, Susanna Clarke</div>
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-<b>Les Rêveries du Promeneur Solitaire</b>, Jean-Jacques Rousseau</div>
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-<b>La Dimension Fantastique #1</b>, Barbara Sadoul</div>
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-<b>Auschwitz Graffiti</b>, Adrien Le Bihan</div>
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-<b>Pride and Prejudice and Zombies #1</b>, Seth Grahame-Smith</div>
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-<b>Etranges Rivages</b>, Arnaldur Indridason</div>
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-<b>A Mind To Murder (Adam Dalgiesh #2)</b>, P.D. James</div>
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-<b>A Story of Love and Other Non-Science Fiction Stories</b>, Ray Bradbury</div>
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-<b>Worlds Enough and Time: Five Tales of Speculative Fiction</b>, Dan Simmons</div>
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-<b>Les vestiges du Jour</b>, Kazuo Ishiguro</div>
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-<b>Le Livre de la Vie</b>, Martin Gray</div>
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-<b>A Possible Life</b>, Sebastian Faulks</div>
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-<b>Syngué Sabour</b> : Pierre de Patience, Atiq Rahimi<br />
-<span style="color: red;"><b>Ostend: </b>Stefan Zweig, Joseph Roth, and the Summer Before the Dark,</span> <span style="color: red;">Volker Weidermann</span><span style="color: red;"> > Lu</span><br />
-<span style="color: red;"><b>Le Revenant</b>, Michael Punke > lu</span><br />
-<b>Atlantide</b>, Clive Cussler</div>
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Inutile de dire que mes bibliothèques déjà blindées ont un peu de mal à accueillir les nouveaux venus :D </div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-86326752604887265272016-02-08T11:52:00.000+01:002016-02-08T11:52:29.222+01:00Opération Napoléon - Arnaldur Indridason<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzztwLEoRGgcUa4htcSWU3X9ph6_OkQwyhPVZi6oo1o8B2UviJ8S_WpHNKgTKkkpsCJTarIDyk7PSFvTE3GamtpDXphZWwPQDCoOMtInEvu8AF9wjrs9ImoHdxavNz6l1xnMqbM7R5lzc/s1600/27236015.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzztwLEoRGgcUa4htcSWU3X9ph6_OkQwyhPVZi6oo1o8B2UviJ8S_WpHNKgTKkkpsCJTarIDyk7PSFvTE3GamtpDXphZWwPQDCoOMtInEvu8AF9wjrs9ImoHdxavNz6l1xnMqbM7R5lzc/s320/27236015.jpg" width="208" /></a></div>
J'ai souvent entendu parler de cet auteur islandais et c'est avec curiosité que j'ai acheté ce livre dont la couverture et le résumé m'ont beaucoup attirée. Islande + nazis = moi contente !<br /><br />Voici donc un superbe thriller, noir comme la nuit Islandaise. Seconde Guerre Mondiale : un avion allemand s'écrase sur un glacier islandais qui finit par engloutir l'appareil, avec à son bord des allemands ET des américains... S'ensuivent des recherches effrénées parce que les Américains veulent faire disparaître ce bombardier Junkers qui contient des secrets dérangeants. De nos jours, l'avion réapparaît, et l'Oncle Sam est prêt à tout pour effacer son existence. C'est bien malgré elle que Kristin, la principale protagoniste, se retrouve mêlée à cette chasse à l'avion qui est le tombeau d'un monstrueux secret. <br /><br />Tous les éléments sont donc réunis pour faire de ce livre un thriller glaçant comme l'hiver islandais (oui ok, j'arrête...). Kristin est attachante, c'est une femme indépendante qui aime la solitude. J'aime beaucoup ces histoires dans lesquelles les femmes sont fortes mais vulnérables, sensibles mais avec un sang-froid (presque) à toute épreuve. L'intrigue est passionnante et déroulée avec brio je trouve, malgré quelques longueurs (ou alors c'est juste moi qui avait hâte de connaître la fin ^^).<br />En ce qui me concerne, je ne me suis doutée de ce que renfermais l'avion qu'à la toute fin du roman : je trouve qu'Indridason est très doué pour faire avancer l'intrigue et tenir le lecteur mais sans trop en dévoiler. Je veux dire, c'est juste délectable d'avaler les pages, de sentir ses yeux qui s'écarquillent au fil des mots et se dire à la fin "OH.MON.DIEU" non ? <br /><br />J'ai adoré l'atmosphère du roman : les personnages baignent dans une espèce de clair-obscur et j'ai personnellement trouvé que l'auteur parvient admirablement à nous faire goûter à son pays, à son hiver, ses glaciers, son froid mordant et mortel, à décrire certains de ses personnages qui pour certains sont tout aussi froid et mortels que l'hiver. Et cette atmosphère sert vraiment très bien le mystère obscur qui entoure l'avion - en fait j'ai eu la sensation de baigner dans le noir presque total tout au long du roman et puis soudain à la fin chaleur, soleil, illumination...Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-20426903084635984812016-01-29T16:06:00.001+01:002016-01-29T16:06:12.330+01:00Ajouts PAL décembre 2015<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiu3E0O3J2vnY-5kShcutskwtgkbP0NpBlpY7ScHRY8JTlGklEmdsWG-0_Ixm5R-lFb84ymSrQj6RQhsBMRsyprM3SEsoc3QsYd7k4fgeqeJgu9yuemHvxn8LFloqf4kHPCWmXIeEgK9Yg/s1600/51G0JN16K4L._SX331_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiu3E0O3J2vnY-5kShcutskwtgkbP0NpBlpY7ScHRY8JTlGklEmdsWG-0_Ixm5R-lFb84ymSrQj6RQhsBMRsyprM3SEsoc3QsYd7k4fgeqeJgu9yuemHvxn8LFloqf4kHPCWmXIeEgK9Yg/s200/51G0JN16K4L._SX331_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" /></a><br />
<b><i>Offert par un ami</i></b><br />
The Ramayana (Journey of Rama) is possibly the world's oldest literature. Cherished throughout India and much of Asia for centuries, it has been faithfully preserved and passed on through poems, folk tales, music, dance, drama, sculpture, painting, even film and graphic novels. This story and its characters have captured the hearts and minds of countless generations. Revered through the ages for its moral and spiritual wisdom, it is an uplifting tale of romance and high adventure, recounting the odyssey of Rama, a great King of ancient India.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgAX7p7JnMK18gCUC2X7934Uxpmp6Ztse-NSkO_u6OM6v8paVOYCH0-cFEVaTXtw_MWpJEInAB7IYPnf-zUtmss4NCt0jAVu-GewWIsyuBxpQEg4SxGAMwFz0nssgv3_t86p3z_tP3gi8/s1600/51WqvzO2oQL._SX305_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgAX7p7JnMK18gCUC2X7934Uxpmp6Ztse-NSkO_u6OM6v8paVOYCH0-cFEVaTXtw_MWpJEInAB7IYPnf-zUtmss4NCt0jAVu-GewWIsyuBxpQEg4SxGAMwFz0nssgv3_t86p3z_tP3gi8/s200/51WqvzO2oQL._SX305_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" /></a><br />
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<b><i>Dans ma période The Walking Dead... Faut bien faire passer l'attente jusqu'au 14 février !! :p</i></b><br />
À la suite d’une catastrophe mondiale les pays les plus développés sont envahis par des hordes de zombies cannibales. Seules quelques enclaves subsistent, en Somalie notamment. À la recherche d’un remède au virus, un groupe d’adolescentes surarmées, menées par un vétéran, se rend à New York. Tous se croient préparés au pire. Mais dans l’île de Manhattan en ruine, ils vont bientôt découvrir que la non-mort est loin d’être le destin le plus terrifiant…<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUa7-XP3QqhCopXez02YqIL00ANWFkqpGgqca-UE3NWNHGd1Z1DUA8YX_eO9ZKthmIaVZss-8zDf4EkXZf7Quv3NQwHDxYA3VQ1t375V7b1AlVROMRmZQZsGD2eWbCRugLU007otrCj34/s1600/51yVfzoDORL._SY344_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUa7-XP3QqhCopXez02YqIL00ANWFkqpGgqca-UE3NWNHGd1Z1DUA8YX_eO9ZKthmIaVZss-8zDf4EkXZf7Quv3NQwHDxYA3VQ1t375V7b1AlVROMRmZQZsGD2eWbCRugLU007otrCj34/s200/51yVfzoDORL._SY344_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" /></a><br />
<b><i>J'ai eu la chance de partir en Suisse début janvier, et j'ai trouvé ce livre d'occasion dans une petite librairie/papeterie dans le petit village où nous nous trouvions.</i></b><br />
Just across the River Thames from St Paul’s Cathedral stands an old and elegant house. Over the course of almost 450 years the dwelling on this site has witnessed many changes. From its windows, people have watched the ferrymen carry Londoners to and from Shakespeare’s Globe; they have gazed on the Great Fire; they have seen the countrified lanes of London’s marshy south bank give way to a network of wharves, workshops and tenements – and then seen these, too, become dust and empty air.
Rich with anecdote and colour, this fascinating book breathes life into the forgotten inhabitants of the house – the prosperous traders; an early film star; even some of London’s numberless poor. In so doing it makes them stand for legions of others and for a whole world that we have lost through hundreds of years of London’s history.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzmcYzy7k29y0bKB9AQhneRGDgz4MEP-TRwkgzlw_5NynhP-AbKkqllZsEPEx9FMrDqoAwGR10OrGkB8eYwZVmSfov8isSOH6U_w1m2egbsyTKQEmOuMlfnzRwkisu76mBQoEuN_9ie1Q/s1600/51p2D%252BI8QSL._SX307_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzmcYzy7k29y0bKB9AQhneRGDgz4MEP-TRwkgzlw_5NynhP-AbKkqllZsEPEx9FMrDqoAwGR10OrGkB8eYwZVmSfov8isSOH6U_w1m2egbsyTKQEmOuMlfnzRwkisu76mBQoEuN_9ie1Q/s200/51p2D%252BI8QSL._SX307_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" /></a><br />
<b><i>Je vais voir la pièce avec Francis Huster au mois de mars, il est donc impératif de livre le livre avant ! </i></b><br />
Czentowicz, champion d'échecs arrogant, esprit borné à outrance, inculte et étonnamment stupide, occupe le premier plan jusqu'à l'entrée en scène de Monsieur B. Dès lors que cet aristocrate autrichien s'intéresse à la partie livrée entre le champion et les passagers amateurs, la direction du texte bascule. Par un effet de symétrie, la narration se transforme en un face à face tendu entre un esprit brillant et rapide à l'intelligence abstraite et un cerveau au pragmatisme brutal, incapable de projection véritable. Mise en scène percutante de la résurrection de la folie, cette nouvelle oscille entre ouverture et enfermement. Dans cette avancée implacable de la stupidité destructrice, allégorie de la victoire du nazisme mais aussi chef-d'oeuvre de composition, Zweig s'intéresse peu à la survie du corps, préférant montrer les réactions de l'esprit, qui trouve un symbole parfait dans ce jeu éminemment intelligent mais désespérément stérile. Publié en 1943, un an après le suicide de son auteur, Le Joueur d'échecs fait figure de testament dans l'oeuvre de Zweig.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYY9h3JawtvxOYNriKk7AB6mvYX_HPA2HPV8C1fHLq_r3QfvbvPqrs3jsooFqea4VVlmDcy3g0sz0IkcocTwEuqwn0p3Snr_0piBKmrqf7trkNSfCCreonCJittVMyWiIyNPoo8igX0JU/s1600/product_9782701193052_195x320.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYY9h3JawtvxOYNriKk7AB6mvYX_HPA2HPV8C1fHLq_r3QfvbvPqrs3jsooFqea4VVlmDcy3g0sz0IkcocTwEuqwn0p3Snr_0piBKmrqf7trkNSfCCreonCJittVMyWiIyNPoo8igX0JU/s200/product_9782701193052_195x320.jpg" /></a><br />
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Lors d'une promenade au jardin des Tuileries, Henri de Marsay, jeune dandy parisien, croise le regard de Paquita Valdès, une bohémienne à la beauté envoûtante. Il tombe sous le charme de la jeune femme, farouchement gardée par un mystérieux tyran, et décide de l'enlever... Dans ce court roman, Balzac peint un amour où se mêlent cruauté et volupté. Il fait une autopsie féroce des rapports sociaux et amoureux. Un récit captivant et sulfureux. <div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjeexLnzdqgk9XusnMRrXPmlvk78lyyGbBfR-dsLgJSjUx7fU54djMrla7ao0HnHyoAtlQCHSkPtGlNwnAhQx-H-KG9z_HWu4JNrepQXptiNTIF-Vw9TlSvJPdXxtdVleJgNBKowfcSzo/s1600/69581072.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; display: inline !important; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjeexLnzdqgk9XusnMRrXPmlvk78lyyGbBfR-dsLgJSjUx7fU54djMrla7ao0HnHyoAtlQCHSkPtGlNwnAhQx-H-KG9z_HWu4JNrepQXptiNTIF-Vw9TlSvJPdXxtdVleJgNBKowfcSzo/s200/69581072.jpg" /></a><br />
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Ils étaient cinq. Cinq soldats français condamnés à mort par le conseil de guerre pour s'être automutilés. Cinq soldats qu'on a jetés dans la neige de Picardie, un soir de janvier 1917, devant la tranchée ennemie, pour qu'on les tue. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté désespérément de survivre. Le plus jeune était un Bleuet, il s'appelait Manech. Il n'avait pas vingt ans. Après la guerre, Mathilde, qui aime Manech d'un amour à l'épreuve de tout, va se battre pour le retrouver, mort ou vivant. Elle y sacrifiera ses jours, et malgré le temps qui passe, malgré les mensonges et la loi du silence, elle ira jusqu'au bout de l'espoir insensé qui la porte.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1r2pxotPaAUGmI5SX9bLAvMJ7Qkioc-IFlQPAQmRFPMueWm67wcW1aCD_rPjEHHmaxQtyo_TFEuQR54H1jD5sqeAMRVWzDmTOMhyphenhyphenxmd1qVPfK-1bigtfaHYn7ypssQpZSbuipEBxC4Z0/s1600/9782266171434.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1r2pxotPaAUGmI5SX9bLAvMJ7Qkioc-IFlQPAQmRFPMueWm67wcW1aCD_rPjEHHmaxQtyo_TFEuQR54H1jD5sqeAMRVWzDmTOMhyphenhyphenxmd1qVPfK-1bigtfaHYn7ypssQpZSbuipEBxC4Z0/s200/9782266171434.jpg" /></a>Enseveli sous un monceau de cadavres, le colonel Chabert meurt une première fois à la bataille d'Eylau. Déterré vivant, il n'est plus, dix ans plus tard, qu'un fantôme, un survivant de l'épopée napoléonienne. Humilié, chassé : la société, la France de la Restauration, personne ne veut plus de lui ; sa femme elle-même, remariée à un aristocrate, refuse de reconnaître ce vaincu. Comment obtenir qu'on lui rende son épouse, sa dignité, son rang ? Telle est la tragédie de Chabert, face à la trahison et à l'infamie.
Ce drame d'un homme tiraillé entre sa force d'âme et sa faiblesse de coeur est de tous les temps. Si le colonel Chabert avait été tué à Eylau, il serait devenu un héros parmi d'autres. Ressuscité et misérable, tel que le génie de Balzac le montre, il entre dans l'immortalité.<br />
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-87901541097905171562016-01-26T15:12:00.000+01:002016-01-26T15:12:31.784+01:00Sa vie dans les yeux d'une poupée - Ingrid Desjours<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirKh-Fd5ypKXMknZedSJrSASr95K6mqfpw2HAeljNaAssc_VB7J-LpD57v4g8aruPYva8FHlA9nAqWy2QcrXh-TRBwOsKoBhVXa5-ynL3ud-Ako-Bl4xT4o1A15DlGDVKtIaJLOoXUAsE/s1600/41VNyKMwedL._SX300_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirKh-Fd5ypKXMknZedSJrSASr95K6mqfpw2HAeljNaAssc_VB7J-LpD57v4g8aruPYva8FHlA9nAqWy2QcrXh-TRBwOsKoBhVXa5-ynL3ud-Ako-Bl4xT4o1A15DlGDVKtIaJLOoXUAsE/s400/41VNyKMwedL._SX300_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="241" /></a></div>
Ingrid Desjours a ce talent incroyable de créer et de faire vivre des personnages arrachés, déchirés par la vie, à la personnalité fouillée et décrite avec subtilité. C'est du moins ce que je pense après avoir lu mon deuxième Ingrid Desjours (le premier était "Les Fauves"). J'ai retrouvé avec plaisir la patte de l'auteur, et comme je le disais ces personnages cabossés qui avancent cahin-caha dans la vie, et dont on sait que l'issue pour eux ne va pas forcément être joyeuse.
Dans ce roman-thriller, nous suivons Marc, policer à la brigade des moeurs, et Barbara, esthéticienne. Marc est provocateur, cynique et mysogine ; Barbara, candide, bizarre, un peu schizophrène, sous l'emprise d'une mère violente. Marc est affecté à la traque d'un psychopathe et son chemin va croiser celui de Barbara... J'ai trouvé assez fascinant de suivre les changements qui s'opèrent chez nos deux protagonistes au fil de l'histoire et des épreuves qu'ils traversent. Et si vous connaissez Ingrid Desjours, vous savez que ce ne sont pas de petites épreuves de conte de fée, mais bien celles qui laissent des marques profondes, dont on se ne relève parfois pas...
En dire plus dévoilerait l'intrigue (d'ailleurs le résumé de quatrième de couverture est très succinct), et je terminerais en disant que j'ai lu ce livre avec une espèce de fascination horrifiée ; on assiste bouche bée à la lente descente aux enfers des personnages, avec parfois une infime lueur d'espoir. C'est ça qui est terrible avec Ingrid Desjours : ses flots d'encre emportent parfois ses hommes et femmes de papier loin des tourments, on les sent s'accrocher pour ne pas tomber dans l'abysse, mais d'un coup de plume l'obscurité retombe...Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-50295717444999737322015-12-08T15:49:00.000+01:002015-12-08T15:50:42.104+01:00Avant la haine - Thierry Cohen<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJdx7hqXi-s20iptNOgG3f_bV0679ZvDcdPcS4rPlDBKIeun3cb-S6q1FXeVCVZTgFWG-DM94d2iB5mOdcf5lvjbsuqPhQvgJYBBh-BPNqOLseUqQ8MlzkY3gG69bqBnAMbrIZfaYqU6M/s1600/51NQWRvVy1L._SX314_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJdx7hqXi-s20iptNOgG3f_bV0679ZvDcdPcS4rPlDBKIeun3cb-S6q1FXeVCVZTgFWG-DM94d2iB5mOdcf5lvjbsuqPhQvgJYBBh-BPNqOLseUqQ8MlzkY3gG69bqBnAMbrIZfaYqU6M/s320/51NQWRvVy1L._SX314_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="202" /></a></div>
Je remercie Babelio ainsi que les éditions Flammarion pour m'avoir fait découvrir ce livre grâce à l'opération Masse Critique sur le site. Je m'excuse aussi de n'avoir pas publié ma critique dans le temps imparti ; par manque de temps je n'ai toujours pas fini ce livre-pavé qui fait quand même plus de 600 pages. J'ai tout de même décidé d'écrire une critique, car j'ai assez de notes et j'ai assez avancé dans l'histoire pour être en mesure d'en parler.<br /><br />Avant la haine met en scène deux protagonistes, Raphaël, juif, et Mounir, musulman. Thierry Cohen nous conte avec brio et poésie l'amitié de ses deux garçons aux origines différentes, depuis leur enfance jusqu'à l'âge adulte, sur fond d'actualités de l'époque - le conflit israélo-palestinien par exemple - ou du passé - la Shoah -, de conflits, de racisme, de joies et de peines, d'apprentissage de la maturité... <br /><br />Ce livre très bien documenté prend parfois des allures d'étude sociologique et sociale, tant on remarque que Cohen s'est investi dans sa narration, dans les détails qu'il donne (ce qui rend parfois quelques passages un peu longuets cependant), dans les réflexions de ses personnages. On assiste au lent rapprochement de Mounir et Raphaël, aux liens qu'ils commencent à tisser ; comment la montée du racisme, de l'antisémitisme et des partis extrémistes les rapproche aussi, comment ils y font face. Ce qui est intéressant dans ce livre, c'est cette alternance des narrateurs : le lecteur se retrouve ainsi présenté deux versions d'un même événement, deux visions différentes du monde, et surtout deux visions de la même amitié.<br /><br />Les personnages sont fouillés et je n'ai pas eu l'impression d'être face à des stéréotypes. C'est assez fascinant de suivre les personnages durant leur enfance, puis leur adolescence, avant leur entrée dans l'âge adulte. Les interventions de Raphaël sont parfois plus longues que celle de Mounir, il est un peu plus prolixe que son ami. De fait, on perçoit bien la différence entre les deux garçons, leur personnalité est bien définie et je pense que même sans l'indication de qui parle au début de chaque chapitre, le lecteur n'aurait pas de mal à s'y retrouver. <br /><br />Des questions fondamentales sont posées, comme par exemple, faut-il se fondre dans la masse et devenir totalement "Français" ou au contraire affirmer sa différence, cultiver ses origines pour ne pas les oublier ? Cohen présente nettement au lecteur ce fossé entre d'un côté les parents des deux garçons, qui veulent absolument gommer leurs différences pour s'intégrer, et de l'autre les enfants qui prennent lentement conscience de leurs origines et veulent mieux les connaître pour les arborer fièrement. <br /><br />Avant la haine s'intègre parfaitement à notre contexte actuel et cela en fait une lecture d'autant plus intéressante. C'est un ouvrage qui donne matière à penser sur beaucoup de sujets, notamment la tolérance, le partage et le respect, la différence... Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-19130333997655639282015-12-07T16:26:00.002+01:002015-12-07T16:26:29.943+01:00Ajouts PAL novembre 2015Un peu en retard mais voici les nouveaux arrivants de ma PAL pour le mois de novembre :<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgHGF0RZmxHbPMthkrbeQe1sHczKTOMKR5MvrNJS1p8YMvTc0umU_mK-iKytIoy0z1P-swP0UB09NeJTS2fo_BUeQWw9IjbGtwg1sSOI2RxtmkaYZwpzkLNg3dSfod4MRto04AWpcfJog/s1600/2207191.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgHGF0RZmxHbPMthkrbeQe1sHczKTOMKR5MvrNJS1p8YMvTc0umU_mK-iKytIoy0z1P-swP0UB09NeJTS2fo_BUeQWw9IjbGtwg1sSOI2RxtmkaYZwpzkLNg3dSfod4MRto04AWpcfJog/s200/2207191.jpg" width="122" /></a></div>
« J’ai tout perdu, sauf la mémoire. Il m’a volé ma femme, mon travail et mon nom. Je suis le seul à savoir qu’il n’est pas moi : j’en suis la preuve vivante. Mais pour combien de temps ? Et qui va me croire ? »
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWwK7qSplypG0P5XsNFxzi0E4Y5YLz41XPwoV8vA38WYEFYD_en78lZ4Y9H35TFz6djsuJKg642NgVuswVYvaYJ6wwJk70wEE49u5-yC63zx3N1WJZA1c1WmgAah2pgvjAMVg8NmCxHB0/s1600/21953077.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWwK7qSplypG0P5XsNFxzi0E4Y5YLz41XPwoV8vA38WYEFYD_en78lZ4Y9H35TFz6djsuJKg642NgVuswVYvaYJ6wwJk70wEE49u5-yC63zx3N1WJZA1c1WmgAah2pgvjAMVg8NmCxHB0/s200/21953077.jpg" width="121" /></a></div>
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Il y a les bouches noires des fusils qui jettent des regards de mort au colonel Aurelanio Buendia et il y a la mémoire du militaire qui, devant sa fin proche, s'élance comme un disque solaire... Il revoit son village, le Macondo, perdu dans des territoires oubliés de l'Amérique du Sud, l'histoire fabuleuse de sa famille traversant, comme une dynastie royale, les trois âges de la vie : naissance, vie et décadence..
Au travers de l'histoire de ce village et de ses créateurs, Gabriel Garcia Marquez nous conte, avec cette magie des mots qui donne à son livre un reflet d'éternité, les peines, les joies, les espoirs et les craintes d'une famille qui tente par tous les moyens de conjurer la malédiction qui pèse sur les siens : cent ans de solitude.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGNG9ehUT3BoUrEonIUf6KofKjmaUvcajxvbXPK1FNHHHWB2rZBUAd84OcEFVas_-r93q_rNB0MgLFqSOI7Q5TDxm0lM2aerWTsnC_Aif6wYZ7X7-CGQzFck_Hr-CL92q3ubPUAGetq8o/s1600/2659434.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGNG9ehUT3BoUrEonIUf6KofKjmaUvcajxvbXPK1FNHHHWB2rZBUAd84OcEFVas_-r93q_rNB0MgLFqSOI7Q5TDxm0lM2aerWTsnC_Aif6wYZ7X7-CGQzFck_Hr-CL92q3ubPUAGetq8o/s200/2659434.jpg" width="120" /></a></div>
Entre 1942 et novembre 1944, l'Allemagne nazie assassine plus d'un million de personnes, en majorité des juifs européens, dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se relaient jour et nuit, est contraint d'extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres. Quelques hommes ont transcrit cette abomination et enfoui leurs textes dans le sol de Birkenau. Cinq ont été retrouvés après la guerre. Les équipes étant liquidées et remplacées à intervalles réguliers, pas un seul de ces témoins n'a survécu. Ce sont trois de ces manuscrits, dans une nouvelle traduction du yiddish pour partie inédite en français, qui sont présentés ici. S'y ajoutent les dépositions, faites lors du procès de Cracovie en 1946, de trois rescapés des Sonderkommandos - qui confirment, entre autres, le massacre des juifs de Hongrie au printemps 1944 -, des documents d'histoire, des photographies, les archives allemandes.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhshy-NpxyA_-cWWKk8gjb9cIA0A-Fbf8qsj3Dmi7WZ-tfwukDLP4VWkds1TrW0s31nkgHpO5p1413xTxm5X6rCefTeHlKE4vLLquUb9tdVzrLH9JAyVW10Sa_xpAYTADJhEWFeZiKFHw0/s1600/003668848.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhshy-NpxyA_-cWWKk8gjb9cIA0A-Fbf8qsj3Dmi7WZ-tfwukDLP4VWkds1TrW0s31nkgHpO5p1413xTxm5X6rCefTeHlKE4vLLquUb9tdVzrLH9JAyVW10Sa_xpAYTADJhEWFeZiKFHw0/s200/003668848.jpg" /></a></div>
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L'homme contemporain n'est pas " sans qualités ", il est devenu " sans liens ". Cette " dé-liaison " peut être vue comme une libération (" soyez libre ", " sans attaches ", comme le répète l'éthique préfabriquée vendue par tous les publicitaires), mais elle porte aussi en elle le danger de la solitude et de la déréliction, la peur constante d'être " jeté ". Le monde liquide de la modernité triomphante est ainsi celui de la liberté, de la flexibilité, mais aussi de l'insécurité. Zygmunt Bauman s'interroge sur ces relations humaines où l'on jauge, évalue, choisit, jette, où l'on passe des contrats et des deals temporaires : tu me plais / tu ne me plais plus ; je te prends / je te quitte. Je refais ma vie. Les couples se composent, se décomposent et se recomposent ou bien vivent " semi-attachés ". Les relations durables ont été " liquidées " au profit de liaisons flexibles, de connexions temporaires et de réseaux qui ne cessent de se modifier : aussi bien sur les plans sexuel et affectif que dans les liens collectifs du voisinage, de la ville et finalement de la société tout entière.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-24466997868792869932015-10-31T20:40:00.000+01:002016-01-25T11:28:28.215+01:00Ne le dis à personne - Harlan Coben<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwZ_9OphMVi5qchytg9pORWgPorUxssI6QGieE3wrjvKrDLDoXoEGZf_zSVqn6JY9JttRWhaHG4WuHYBQUOInnHuSJVpmCTcIzTuyCpYP6teks6okE2qF9drlGhQtgJTJaRGYTC-Bnk-M/s1600/CVT_Ne-le-dis-a-personne_1350.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwZ_9OphMVi5qchytg9pORWgPorUxssI6QGieE3wrjvKrDLDoXoEGZf_zSVqn6JY9JttRWhaHG4WuHYBQUOInnHuSJVpmCTcIzTuyCpYP6teks6okE2qF9drlGhQtgJTJaRGYTC-Bnk-M/s320/CVT_Ne-le-dis-a-personne_1350.jpeg" width="197" /></a></div>
Mon premier Harlan Coben !<br />
Ayant juste terminé "Les Fauves" de Ingrid Desjours, j'avais envie de rester dans le thriller. J'ai donc été pêcher M. Coben dans ma bibliothèque, depuis le temps que j'en entendais parler...<br />
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Et il n'y a pas à dire, Coben se classe au rang des grands auteurs de polars. "Ne le dis à personne" relate l'histoire de David, un pédiatre, dont la femme a été assassinée. Un beau jour, il reçoit un email bizarre... Avec une vidéo montrant sa femme défunte, apparemment bien vivante... Réalité ou canular ? A vous de le découvrir...<br />
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Le talent de Coben pour l'écriture couplé à son goût indéniable pour l'intrigue et le suspens font de ce roman un must-read évident pour tout fan de polar qui se respecte.<br />
Le récit est rondement mené, sans temps morts ; on navigue parmi les souvenirs de David, sa réalité sombre et froide et les mystères qui font froncer les sourcils. L'alternance entre d'un côté la narration faite par David à la première personne et de l'autre celle d'un narrateur omniscient donne un véritable plus au récit. Je suppose qu'on reconnaît un bon polar à la mine effarée du lecteur alors que l'auteur l'emmène exactement où il veut et le manipule à sa guise ; lorsque le lecteur est totalement plongé dans l'univers construit par l'auteur et ne peut plus en sortir qu'avant la dernière page... Pour ma part, Ne le dis à personne a eu cet effet sur moi.<br />
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Du coup il ne me reste plus qu'à visionner le film pour comparer !Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-54557808035011351392015-10-31T20:28:00.000+01:002015-10-31T20:41:20.466+01:00Masse Critique Babelio - Avant la Haine de Thierry Cohen<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmIdJ7bL5MCxqKqDaT1D0RJSdviWJnsZ3y9QkyW75Yp-v3wr8DPNTul3816Yzyi4-muhF4JzjkEPdSQcpCg8DoLbET3tgkCiESUgOGLe3tVY5EDp9_WSyAZaLmi9h733uKtEIPZpCanSQ/s1600/masse_critique.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmIdJ7bL5MCxqKqDaT1D0RJSdviWJnsZ3y9QkyW75Yp-v3wr8DPNTul3816Yzyi4-muhF4JzjkEPdSQcpCg8DoLbET3tgkCiESUgOGLe3tVY5EDp9_WSyAZaLmi9h733uKtEIPZpCanSQ/s1600/masse_critique.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Bon, il faut croire que j'ai de la chance puisque je viens de gagner ce livre grâce au site <a href="http://www.babelio.com/" target="_blank">Babelio</a> et à leur fabuleuse opération Masse Critique :<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJdx7hqXi-s20iptNOgG3f_bV0679ZvDcdPcS4rPlDBKIeun3cb-S6q1FXeVCVZTgFWG-DM94d2iB5mOdcf5lvjbsuqPhQvgJYBBh-BPNqOLseUqQ8MlzkY3gG69bqBnAMbrIZfaYqU6M/s1600/51NQWRvVy1L._SX314_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJdx7hqXi-s20iptNOgG3f_bV0679ZvDcdPcS4rPlDBKIeun3cb-S6q1FXeVCVZTgFWG-DM94d2iB5mOdcf5lvjbsuqPhQvgJYBBh-BPNqOLseUqQ8MlzkY3gG69bqBnAMbrIZfaYqU6M/s400/51NQWRvVy1L._SX314_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="252" /></a></div>
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<div style="text-align: center;">
- Cette fois, nous sommes parvenus à parler de ces évènements sans trop nous emporter. Il faudra veiller à ce qu il en soit toujours ainsi. </div>
<div style="text-align: center;">
- Inchallah.</div>
<div style="text-align: center;">
- Non, laisse Dieu en dehors de tout ça. Cela dépend de notre seule volonté. </div>
<div style="text-align: center;">
Deux enfants, un juif, un musulman, deviennent amis. </div>
<div style="text-align: center;">
Ils grandissent, apprennent, se découvrent, s'intègrent. Ils ont des rêves, des espoirs, des luttes communes. Des amours aussi. </div>
<div style="text-align: center;">
Puis apparaissent les fissures, naissent les désaccords, s'expriment les ressentiments, s'insinue la violence. </div>
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Jusqu'où ? </div>
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Jusqu'à la haine ? </div>
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Avant, Raphaël et Mounir se voyaient comme des frères. </div>
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Peuvent-ils renouer avec l'amitié dont ils étaient si fiers... ou bien est-il déjà trop tard ?</div>
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-15788477604313294762015-10-31T20:25:00.000+01:002015-10-31T20:25:18.298+01:00Ajouts PAL octobre 2015<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBXWNt8jfiia6KdGifxOUuQKKZ2xVSu25e_7S5bxwEBDeAuyqewOBladS2HkOxqQmHsQ4sSmYmCaFQDWRvrn3WX5gBT2r7jdqdDBLhIdyQ89q99L-oE00EGSmRQQlXyeBInCRynXRp_Is/s1600/23000334.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBXWNt8jfiia6KdGifxOUuQKKZ2xVSu25e_7S5bxwEBDeAuyqewOBladS2HkOxqQmHsQ4sSmYmCaFQDWRvrn3WX5gBT2r7jdqdDBLhIdyQ89q99L-oE00EGSmRQQlXyeBInCRynXRp_Is/s200/23000334.jpg" width="121" /></a></div>
Provocateur, cynique et misogyne, Marc est affecté à la brigade des mœurs après un grave accident. Quand, dans le cadre d’une enquête, il croise la douce Barbara, le policier est troublé par son regard presque candide, touché par cette fragilité que partagent ceux qui reviennent de loin. Ému. Au point de croire de nouveau en l’avenir. Mais il est aussi persuadé qu’elle est la pièce manquante, le pion à manipuler pour démasquer le psychopathe qu’il traque. Et s’il se trompait ? Le pire des monstres est parfois celui qui s’ignore, quand bien même il rêve sa vie dans les yeux d’une poupée...<br />
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<i><span style="color: #ead1dc;">Après "Les Fauves" j'avais envie de tenter un nouveau Ingrid Desjours !!</span></i><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihyphenhyphenOSwnRaaTFH8HLuQ7N5AcVYljrQC1VNLs8uExCNSdE4VW58QHFh1n5QO_gIxanX2FPmXlflmMjSE743PpO-_hBWos8eAjNTj3CzD4pQ1uI2lXerBsky_hz47SJ8eeMMSgUIwc1Kpn54/s1600/25709095.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihyphenhyphenOSwnRaaTFH8HLuQ7N5AcVYljrQC1VNLs8uExCNSdE4VW58QHFh1n5QO_gIxanX2FPmXlflmMjSE743PpO-_hBWos8eAjNTj3CzD4pQ1uI2lXerBsky_hz47SJ8eeMMSgUIwc1Kpn54/s200/25709095.jpg" width="121" /></a></div>
Allemagne, 1944. Malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. Entre ses parents patriotes, sa sœur volontaire au Lebensborn et son prétendant haut placé dans l'armée nazie, la jeune Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d'insouciance. Jusqu'à cette nuit de Noël, où vient toquer à sa porte un petit garçon juif, échappé des camps... Soixante ans plus tard, au Texas, la journaliste Reba Adams passe devant la vitrine d'une pâtisserie allemande, celle d'Elsie... Et le reportage qu'elle prépare n'est rien en comparaison de la leçon de vie qu'elle s'apprête à recevoir.</div>
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<i><span style="color: #ead1dc;">Livre reçu dans l'excellente <a href="http://www.lakube.com/" target="_blank">Kube </a>:)</span></i><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSAWrNL3JwMViYUvmPM_PRCi7m0heoc6y4bT_1y1_Y9vPTfuNN2WonLO2BHk9lQLjtEPGOa3C5vlOCKzwgWm75eXzPBAxUeZLbm1T_NoyPKBpD-NOSDGRmcewwCg2efHhSDEAYoMnLh28/s1600/26933792.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSAWrNL3JwMViYUvmPM_PRCi7m0heoc6y4bT_1y1_Y9vPTfuNN2WonLO2BHk9lQLjtEPGOa3C5vlOCKzwgWm75eXzPBAxUeZLbm1T_NoyPKBpD-NOSDGRmcewwCg2efHhSDEAYoMnLh28/s200/26933792.jpg" width="121" /></a></div>
A l'été 1944, à Auschwitz, le futur grand écrivain Primo Levi rencontrait Jean Samuel, un jeune juif alsacien, comme lui déporté, comme lui confronté à l'indicible. Par affection, il lui donna le surnom de Pikolo. Trois années plus tard, dans son chef-d'œuvre Si c'est un homme, Primo Levi faisait de Pikolo un personnage mythique, incarnation de la dignité conservée jusque dans l'horreur, de l'humanité que rien ne peut détruire. Témoin oublié, héros discret, Jean Samuel est un survivant qui a longtemps gardé secrètes ses blessures. Après soixante ans de silence, il raconte aujourd'hui ses souvenirs d'Auschwitz, sa rencontre avec Primo Levi et les moments exceptionnels qu'ils ont vécus ensemble, la marche de la mort, leurs incroyables retrouvailles, l'amitié quasi miraculeuse qui a lié les deux hommes jusqu'à la mort de l'écrivain. Enfin, il livre au lecteur les lettres que Primo Levi et lui se sont échangées, spontanées, profondes, d'autant plus émouvantes qu'elles n'étaient pas destinées à être lues par d'autres qu'eux deux, qui avaient en commun les images ineffaçables de l'enfer.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTWFBwqFoswpmLxpdX5CYOPafF_nl8mGvX1wBUoO3zUSUomNLgNX6aT-ZQ2kfB5WvegACseFOmu0UOhFJX8fB3MvldYUwhu2V4dG2RmvxNIivzcenFzDfuieQ2eKIYLaUBHmDi2SdUgRc/s1600/27236015.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTWFBwqFoswpmLxpdX5CYOPafF_nl8mGvX1wBUoO3zUSUomNLgNX6aT-ZQ2kfB5WvegACseFOmu0UOhFJX8fB3MvldYUwhu2V4dG2RmvxNIivzcenFzDfuieQ2eKIYLaUBHmDi2SdUgRc/s200/27236015.jpg" width="130" /></a></div>
1945. Un bombardier allemand, pris dans le blizzard en survolant l’Islande, s’écrase sur le Vatnajökull, le plus grand glacier d’Europe. Parmi les survivants, étrangement, des officiers allemands et américains. L’Allemand le plus gradé affirme que leur meilleure chance de survie est de marcher vers la ferme la plus proche. Une mallette menottée au poignet, il disparaît dans l’immensité blanche. Dans les années qui suivent les Américains lancent en vain des expéditions pour faire disparaître cette opération militaire mystérieuse et encombrante. 1999. Le glacier fond et les satellites repèrent une carcasse d’avion, les forces spéciales de l’armée américaine envahissent immédiatement le Vatnajökull et tentent en secret de dégager l’avion. Deux jeunes randonneurs surprennent ces manœuvres et sont rapidement réduits au silence. Avant d’être capturé l’un d’eux contacte sa sœur Kristin, une jeune avocate sans histoires. Celle-ci se lance sur les traces de son frère dans une course poursuite au cœur d’une nature glaçante. Les événements se précipitent. Les hypothèses historiques déconcertantes, parfois dérangeantes, et la séduction inoubliable qu’exerce cette héroïne à la fois tenace et perspicace, font de ce texte un formidable roman à suspense.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN6U9F0-noepe2aznhTFNroY84MWsPYMhvU3Frg1HhdQd-xoy-rvvRq2IMsGMEluC3aRH75Lf04MIaAP0hHjFIJljIAKTMM_W9n3Nd9G3WibkPFfzBJ-Ydd7U7xO972w979gR_fKIL4t0/s1600/t%25C3%25A9l%25C3%25A9chargement.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN6U9F0-noepe2aznhTFNroY84MWsPYMhvU3Frg1HhdQd-xoy-rvvRq2IMsGMEluC3aRH75Lf04MIaAP0hHjFIJljIAKTMM_W9n3Nd9G3WibkPFfzBJ-Ydd7U7xO972w979gR_fKIL4t0/s200/t%25C3%25A9l%25C3%25A9chargement.jpg" width="130" /></a></div>
Berlin, 1941. Le jeune et ambitieux Georg Heuser entre dans la police en tant qu'inspecteur à la brigade criminelle. Il est rapidement affecté à la traque d'un tueur en série qui terrorise la ville. Sous la tutelle de son supérieur et mentor, il affirme ses dons d'enquêteur, apprend la loyauté envers ses collègues et se jure d'œuvrer toujours au service des innocents. Jusqu'au jour où, pour le féliciter, on le promeut au sein de la SS. Envoyé à Minsk, Georg va prendre en charge l'arrivée des convois de déportés juifs et l'organisation du ghetto. Soucieux de plaire à sa hiérarchie, il obéit aux ordres et s'interdit de penser au crime odieux auquel il est en train de participer. Mais peut-on rester dans cet état d'insensibilité lorsqu'on devient soi-même le monstre qu'on s'est toujours promis de poursuivre ? Dérangeant et poignant. Un thriller, inspiré d'une histoire vraie, qui pose une question extrêmement délicate, celle de la responsabilité.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZkllKlLW265laUcAycFc0mZsipOH50sq8fbdxhEGjFYXwqlpLYoJgWWEa2627M7ddIbQGZmF4l45mTcUk0WuJmf4IVvsHC2VRfnJRjLRgXWnpVF6_VWvjoMOfMITvxxWsViyne3D5PYE/s1600/51NQWRvVy1L._SX314_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZkllKlLW265laUcAycFc0mZsipOH50sq8fbdxhEGjFYXwqlpLYoJgWWEa2627M7ddIbQGZmF4l45mTcUk0WuJmf4IVvsHC2VRfnJRjLRgXWnpVF6_VWvjoMOfMITvxxWsViyne3D5PYE/s320/51NQWRvVy1L._SX314_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="202" /></a></div>
<span style="color: #ead1dc;"><i>Livre gagné grâce à l'opération Masse Critique du site Babelio</i></span><br />- Cette fois, nous sommes parvenus à parler de ces évènements sans trop nous emporter. Il faudra veiller à ce qu il en soit toujours ainsi. <br />- Inchallah.<br />- Non, laisse Dieu en dehors de tout ça. Cela dépend de notre seule volonté. <br />Deux enfants, un juif, un musulman, deviennent amis. <br />Ils grandissent, apprennent, se découvrent, s'intègrent. Ils ont des rêves, des espoirs, des luttes communes. Des amours aussi. <br />Puis apparaissent les fissures, naissent les désaccords, s'expriment les ressentiments, s'insinue la violence. <br />Jusqu'où ? <br />Jusqu'à la haine ? <br />Avant, Raphaël et Mounir se voyaient comme des frères. <br />Peuvent-ils renouer avec l'amitié dont ils étaient si fiers... ou bien est-il déjà trop tard ?</div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-83962772013956459012015-10-24T17:37:00.000+02:002015-10-24T17:37:39.572+02:00La Kube<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKghm3KNRXpLqAoPJnXJHEX7yVKNeQovI5l6J_y_mdBpvComNPpM01VIc01E_FMGZo1HS1TQWInjmuSQ6vr0iMfSWEBgyCrmhc-VGo3Mt6BegkB57cJPL8BHIvJ23gAxJFU-92bCUKA78/s1600/Photo_Kube_cyberentraide-560x373.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKghm3KNRXpLqAoPJnXJHEX7yVKNeQovI5l6J_y_mdBpvComNPpM01VIc01E_FMGZo1HS1TQWInjmuSQ6vr0iMfSWEBgyCrmhc-VGo3Mt6BegkB57cJPL8BHIvJ23gAxJFU-92bCUKA78/s320/Photo_Kube_cyberentraide-560x373.jpg" width="320" /></a></div>
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<i><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Kube est la première box lecture faite entièrement sur-mesure pour vous, par un libraire indépendant.<br />En partenariat avec des libraires indépendants, Kube sélectionne LE livre qui correspond parfaitement à votre envie de lecture.<br /></span></i></div>
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<i><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Nos ambitions :<br /><br />- Révolutionner la manière de trouver des livres : une nouvelle façon d’acheter et de consommer le livre, de manière plus personnalisée<br />- Valoriser et soutenir la librairie indépendante française. </span></i></div>
<i><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">- Renouveler le modèle de la librairie, en le rendant accessible n’importe où et n’importe quand.</span></i><br />
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Il existait des box pour à peu près tout, sauf les livres (enfin pas à ma connaissance). Aujourd'hui, c'est chose faite.<br />
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Depuis quelques mois cette petite boîte merveilleuse est sur le marché. Bon, pour l'instant il s'agit de pré-commandes uniquement, la prochaine vague est prévue pour le 29 octobre. Tout ce que vous avez à faire c'est d'entrer votre email <a href="http://www.lakube.com/" target="_blank">sur ce site</a> pour avoir une chance d'être sélectionné ! :) </div>
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J'ai eu cette chance il n'y a pas si longtemps. J'ai rempli mon profil sur le site - on peut même importer sa bibliothèque via Babelio ou Goodreads -, on m'a demandé de parler de mes goûts en matière de lecture, les derniers livres que j'avais lu... Ensuite, votre cas est confié à un libraire indépendant quelque part qui va sélectionner THE livre pour vous. On vous demande également si vous souhaiter valider l'envoi du livre - en gros si vous souhaitez connaître le titre avant de le recevoir - pour ma part j'ai préféré garder la surprise jusqu'au bout.</div>
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Et quelques temps plus tard, ma Kube était là ! J'avais demandé un livre avec pour cadre la Seconde Guerre Mondiale ; on m'avait également demandé si je préférais rire ou avoir peur, si j'étais plus attachée au cadre, aux personnages, à l'histoire...</div>
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J'ai donc reçu "Un goût de cannelle et d'espoir" de Sarah McCoy, que j'ai hâte de commencer ! Avec en bonus un marque-page et un petit carnet ♥<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU7_n74bu2Y6yW7frcKeIiT7bNQ5TxzLW-opNONyLQy-gsYQFy4Kz6rJqD0u6rlYofcZtTJam7zqMesXJNXHoeSNEbcrTJhgYDLgbWhuERRxCaWU8DROb7ugEsCswpNuZEk0mGTnnwuCg/s1600/12115573_1206476962702038_2644415219905024323_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU7_n74bu2Y6yW7frcKeIiT7bNQ5TxzLW-opNONyLQy-gsYQFy4Kz6rJqD0u6rlYofcZtTJam7zqMesXJNXHoeSNEbcrTJhgYDLgbWhuERRxCaWU8DROb7ugEsCswpNuZEk0mGTnnwuCg/s400/12115573_1206476962702038_2644415219905024323_n.jpg" width="400" /></a></div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-84202858875713779152015-10-19T02:00:00.000+02:002015-12-07T16:03:25.229+01:00Les Fauves - Ingrid Desjours<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-chtgfnoP_6QsdFbQE5x4nVTTAZIRU6YRE3HJN3GLZBKrVfVAaIAWkdvT9Cul3MxzQc0hHMoDj26xVqzU5y2wceQWtWwmml_8vBM-88M-JKwZzaf0y0Zm5V2h_C3gkSPAz_zvjaY3qDI/s1600/CVT_LES-FAUVES_37.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-chtgfnoP_6QsdFbQE5x4nVTTAZIRU6YRE3HJN3GLZBKrVfVAaIAWkdvT9Cul3MxzQc0hHMoDj26xVqzU5y2wceQWtWwmml_8vBM-88M-JKwZzaf0y0Zm5V2h_C3gkSPAz_zvjaY3qDI/s320/CVT_LES-FAUVES_37.jpeg" width="199" /></a></div>
Je tiens tout d'abord à remercier <a href="http://www.babelio.com/" target="_blank">Babelio </a>pour m'avoir fait gagner ce livre grâce à leur concours Masse Critique. Ce livre est le premier de la nouvelle collection de Robert Laffont, "La Bête Noire" dédiée aux polars et aux thrillers.<br />
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Faites gaffe avec ce bouquin. Il va vous scotcher à votre chaise/canapé si fort que jamais plus vous ne pourrez vous relever !!<br />
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Les deux protagonistes sont Haiko et Lars. L'une sauve des jeunes d'une radicalisation islamiste certaine et se retrouve la cible d'une fatwa après l'assassinat de don amie ; l'autre est ancien militaire, accro à la drogue, détruit par la guerre, devenu garde du corps et engagé pour la protéger.<br />
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Ingrid Desjours, il faut le dire, est très douée pour manipuler l'esprit du lecteur. Je me suis retrouvée dans le brouillard le plus total du début à la fin. Elle en dévoile juste assez pour vous tenir en haleine mais trop peu pour que vous puissiez voir où vous allez.<br />
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On sent la patte de la psychocriminologue dans ce livre, autant que celle de la romancière, et le cocktail est explosif. Le récit n'a aucun temps morts, l'auteur vous fait tomber dans ses filets et ne vous lâche plus, même après la dernière page. Les descriptions, les mots choisis font mouche à chaque fois, et je ne compterais pas les moments où j'ai juste refermé le livre un instant en pensant "Oh bordel." Les mots, les descriptions, le rythme du livre, tout vous pique, vous fait battre le cœur, vous emporte. Tantôt c'est la peur, l'horreur, parfois un petit moment de répit... Mais ça ne dure pas et vous voilà de nouveau embarqué sur des montagnes russes. C'est un thriller violent, enivrant, passionnant, horrifiant parfois.<br />
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Ingrid Desjours plonge sa fiction dans des sujets bien réels, des sujets brûlants de notre actualité : le djihad, les médias qui ont une influence énorme sur nos façons de pensées, nos idées ; les laissés-pour-compte qui reviennent de la guerre traumatisés et ne reçoivent aucune aide... Elle navigue entre les opinions, nous proposent des extraits de journaux ou de sites internet pour étayer son propos, rendre le récit encore plus réaliste, mais ne se départ jamais de son objectivité. Le lecteur est face à des opinions très diverses, des plus extrêmes aux plus modérés, mais l'auteur n'intervient pas et se contente d'exposer les faits.<br />
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Les personnages sont fascinants, tellement qu'à la fin on en voudrait plus et on regrette que ça soit déjà fini. Haiko et Lars sont décrit avec brio et minutie ; ce ne sont pas de vulgaires stéréotypes dont les actions sont prévisibles, au contraire. Il sont complexes, humains. Lars n'est pas le militaire baraqué sans peurs et sans reproches ; sa personnalité est fouillée, c'est un être humain blessé, fragile avec ses doutes, ses peurs et ses failles, ses terrifiantes failles... Même chose pour Haiko, tellement mystérieuse, insaisissable.<br />
<br />
L'un des fils rouges du récit est la relation entre Haiko et Lars. Pendant un court instant - très très bref instant - j'ai eu un peu peur que l'auteur tourne ça en une histoire gnangnan, style le garde du corps qui tombe amoureux de sa protégé à la <i>Bodyguard</i>, ou alors le militaire brisé par la guerre qui trouve sa rédemption dans l'amour... Enfin le genre de choses qu'on nous sert souvent dans les films et certains livres. Mais c'est sous-estimer la capacité de l'auteur à rendre son récit réel à en faire mal, à détromper son lecteur et à faire s'effondrer ses certitudes. Au fil du roman, on comprends mieux le titre, "les fauves" car au delà du combat de Haiko et de celui que mène Lars contre ses démons, il y a aussi le combat (à mort ? Lisez et découvrez...) des deux bêtes noires que sont Haiko et Lars.<br />
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Et c'est cela qui fait l'une des forces de ce roman : l'auteur étonne, ne cesse d'étonner, et nous livre un thriller monstrueusement haletant.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-26328009741326318422015-10-11T20:26:00.000+02:002015-10-11T20:27:08.815+02:00Masse Critique Babelio - Les Fauves de Ingrid Desjours<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3_8QnrOg-SS2COL8hsQ3O12BxmY1yGUfLfwtTZfGZKHe39AWAJY2Q1VN4JoMQWKqudXeJp7erSYOcxgP20YI7TYI0I_nv_SCOzt6JvPdI_wdZ70WlJeOB7tI5upqM5ZLq9zKYdcYdrdE/s1600/fauves_desjours.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3_8QnrOg-SS2COL8hsQ3O12BxmY1yGUfLfwtTZfGZKHe39AWAJY2Q1VN4JoMQWKqudXeJp7erSYOcxgP20YI7TYI0I_nv_SCOzt6JvPdI_wdZ70WlJeOB7tI5upqM5ZLq9zKYdcYdrdE/s320/fauves_desjours.jpg" width="198" /></a></div>
J'ai donc reçu il y a quelques jours ce livre, grâce au concours Masse Critique du site Babelio. Je me suis empressée de commencer, ma mission étant de le lire en un mois et d'en publier une critique.<br />
Pour l'instant j'ai déjà lu une centaine de pages et je suis totalement accro. Ça faisait un petit bout de temps que je n'avais plus lu de thriller et celui-ci est juste démentiel, passionnant et hyper prenant. Les personnages sont hyper fouillés et complexes, l'intrigue déroulée juste comme il faut et complètement terrifiante !!<br />
Donc une excellente découverte, je m'y replonge !Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-19535309747077384222015-10-04T14:49:00.000+02:002015-10-04T21:48:21.791+02:00Ajouts PAL septembre 2015Etant dans une intense phase monomaniaque où je lis intensément sur l'Holocauste, voici les livres qui ont rejoint ma PAL au mois de septembre.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPiLQWH-LukrK2OJetKQScee32edD6G_1QtagBp06nKOI_G7TnA5D9rc4cdVqlO5nD5lzrGax42Ju1Krn9h0_8hfK71aprFgCWAs6MeA6Q10dMA8EWMclQFs07CVxZlWNlkZD88JJsCC8/s1600/71lxFGM9QzL.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPiLQWH-LukrK2OJetKQScee32edD6G_1QtagBp06nKOI_G7TnA5D9rc4cdVqlO5nD5lzrGax42Ju1Krn9h0_8hfK71aprFgCWAs6MeA6Q10dMA8EWMclQFs07CVxZlWNlkZD88JJsCC8/s200/71lxFGM9QzL.jpg" /></a>Ils sont deux. Deux Allemands nés à l'aube du XXe siècle, que rien ne rapproche et que tout opposera, à mort. Deux hommes ordinaires que l'Histoire transformera en personnages d'une épopée noire. Rudolf Höss n'est pas né monstre, il l'est devenu : enfance austère aux confins de la Forêt-Noire, Grande Guerre, retour dans une Allemagne chaotique ; le parti nazi et l'armée seront son unique famille. A chaque étape, il franchit un nouveau degré de violence et sa conscience morale se brise. Il a beau douter, c'est à lui que sera confiée la création du camp d Auschwitz. Il ne le sait pas, mais il a signé un pacte avec le diable.
Hanns Alexander est un juif allemand de la grande bourgeoisie, dont l'enfance à Berlin est heureuse, entourée de grands esprits : une Allemagne brillante, cultivée, humaniste, mais condamnée. Hanns est bien informé, il s'exile à Londres juste à temps, mais n'abandonne pas : non seulement il s'engage sous le drapeau britannique, mais il dirige une unité de recherche des criminels de guerre nazis. C'est lui qui retrouvera Rudolf Höss.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguWdayrx61MltP8ybcUxjzRmLmcDt_2jywcFozmMz4hqfCYmmX5f4kDDKmQSBiAORqEpCVVRKOFI3IPf2MyZVHr8Qfhw0S4sffT9jL6EvYvwvSrMMJPAWAawGG1a2zgTCwoka017ZglZU/s1600/61yk1gFnw8L.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguWdayrx61MltP8ybcUxjzRmLmcDt_2jywcFozmMz4hqfCYmmX5f4kDDKmQSBiAORqEpCVVRKOFI3IPf2MyZVHr8Qfhw0S4sffT9jL6EvYvwvSrMMJPAWAawGG1a2zgTCwoka017ZglZU/s200/61yk1gFnw8L.jpg" /></a></div>
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Une longue et solide complicité unit Max et Martin, deux
associés marchands d'art. En 1932, Martin retourne vivre en
Allemagne, tandis que Max, juif américain, demeure en
Californie. "Je crois que Hitler est bon pour le pays, mais je
n'en suis pas sûr", lui confie bientôt Martin. Un sombre
pressentiment envahit Max à mesure que son compagnon
espace leur correspondance. L'Histoire aura-t-elle raison de
leur amitié ? Le dossier de l'édition restitue l'intrigue dans son
contexte historique. En lien avec l'histoire des arts, le volume
propose un cahier photos d'une quinzaine de documents
(tableaux, photos d'archives, image de film, affiches et
dessins). Il retrace l'arrivée de Hitler au pouvoir, la mise en
place d'un antisémitisme d'Etat et les rapports entre art et
nazisme.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC2XSMlE5bWtsaSI8ZKbKbB60J_dfk6CGnOtlhDkFs8W3IoibVKSG0iFAsC2gK6jTBe-z_BlRGWTh-jIl6OaEedy7p4ESuBJZ5U-s707Y6HyzdAU_FV15Z5RN5J_jrWAao0bU0kKhBKu0/s1600/51ADd%252B7JQSL._SX304_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiC2XSMlE5bWtsaSI8ZKbKbB60J_dfk6CGnOtlhDkFs8W3IoibVKSG0iFAsC2gK6jTBe-z_BlRGWTh-jIl6OaEedy7p4ESuBJZ5U-s707Y6HyzdAU_FV15Z5RN5J_jrWAao0bU0kKhBKu0/s200/51ADd%252B7JQSL._SX304_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" /></a><br />
Le 27 janvier 1945, l'armée Rouge pénètre dans le camp de concentration d'Auschwitz et libère les survivants. Le monde découvre un système d'une barbarie inouïe, jamais vue dans l'histoire de l'humanité : la " solution finale ", les chambres à gaz et les fours crématoires. S'appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine d'entretiens inédits avec d'anciens bourreaux comme avec des rescapés, Laurence Rees nous permet de comprendre de l'intérieur le fonctionnement de cette machine à tuer. La force et l'originalité de cette enquête unique sont de montrer comment les décisions qui ont abouti à la construction des camps ont mûri des années durant. Et l'on découvre, incrédule, qu'aujourd'hui encore nombre d'anciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et atroce : " Je pensais que c'était une bonne chose. "<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjilYSpu53-aHRs4x15DuVL6PZRhYe_EPMQlTkAZH-HdCPwJj3swWgiF6UtCK_2ADBFM1YDwlwvKU9_nJfMNvh3BPd1YFupLqFgqNQoOrXUWKgQAw-Lywb02KVCtPPZSgEmLg6BgLlfrs0/s1600/275725.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjilYSpu53-aHRs4x15DuVL6PZRhYe_EPMQlTkAZH-HdCPwJj3swWgiF6UtCK_2ADBFM1YDwlwvKU9_nJfMNvh3BPd1YFupLqFgqNQoOrXUWKgQAw-Lywb02KVCtPPZSgEmLg6BgLlfrs0/s200/275725.jpg" /></a>A la fin de la Seconde Guerre mondiale, un groupe de prisonniers italiens libérés par les Russes entame une longue marche de plusieurs mois pour rejoindre leur terre natale. " Accompagnés " par l'Armée rouge dans une réjouissante pagaille, se retrouvent pêle-mêle héros et traîtres, paysans et voleurs, savants et nomades : autant d'hommes qui redécouvrent, émerveillés, la vie, le monde, la forêt, les filles, sans oublier l'art du trafic pour subsister. La Trêve est le récit picaresque - et authentique - de leurs tribulations extravagantes, souvent d'une drôlerie irrésistible, sur les routes d'Europe centrale. A travers la savoureuse confrontation de deux peuples, Primo Levi révèle les merveilleuses ressources d'hommes qui se montrèrent à la hauteur de leur destin.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkrOEQda20Up4NIlyvn66XoQqE4O9isrVDjowhIpUQsusLr8cqCBMh4FuMnwsFxbj6UZSWxuwf5sTG_TjFs-yEkAcBhq04rk1TJwsh9sc3QaKrZHV6Kla8dSpBF_dH_-50GxEsCErPwXY/s1600/2518185.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkrOEQda20Up4NIlyvn66XoQqE4O9isrVDjowhIpUQsusLr8cqCBMh4FuMnwsFxbj6UZSWxuwf5sTG_TjFs-yEkAcBhq04rk1TJwsh9sc3QaKrZHV6Kla8dSpBF_dH_-50GxEsCErPwXY/s200/2518185.jpg" /></a>Voici un texte qui, par la controverse qu'il suscita dès sa parution chez les historiens, eut le mérite essentiel de contraindre ceux-ci à entreprendre des recherches nouvelles sur le génocide des Juifs par les nazis.En effet, le reportage d'Hannah Arendt, envoyée spéciale du New Yorker au procès de Jérusalem, philosophe américaine d'origine juive allemande, auteur d'un ouvrage célèbre sur les origines du totalitarisme, fit scandale à New York et à Londres, en Allemagne comme en Israël.Dans son procès du procès, l'auteur - qui ne fait siens ni tous les motifs de l'accusation ni tous les attendus du jugement - est entraîné d'abord à faire apparaître un nouvel Eichmann, d'autant plus inquiétant qu'il est plus «banal» ; puis à reconsidérer tout l'historique des conditions dans lesquelles furent exterminés des millions de Juifs. Et à mettre en cause les coopérations, voire les «complicités», que le lieutenant-colonel S.S. a trouvées dans toutes les couches de la population allemande, dans la plupart des pays occupés, et surtout jusqu'au sein des communautés juives et auprès des dirigeants de leurs organisations.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBmscSNmzPnW09sAWRTInTmp7Q92w4rzL8RKiUT5teCdtIP2ErHX54-WdNIfhJ3j6jHGzovzd3l2fTLuh0uAF-LJ86S0zOuDHkxnmzZJfH44hiZzZJ2cF9Ya7n6og4KFiOsm2qFEXW79Y/s1600/3143353.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBmscSNmzPnW09sAWRTInTmp7Q92w4rzL8RKiUT5teCdtIP2ErHX54-WdNIfhJ3j6jHGzovzd3l2fTLuh0uAF-LJ86S0zOuDHkxnmzZJfH44hiZzZJ2cF9Ya7n6og4KFiOsm2qFEXW79Y/s200/3143353.jpg" /></a>Frank Foley worked as Passport Control Officer in Berlin during the war and helped thousands of Jews to escape from Germany. At the 1961 trial of Adolf Eichmann he was described as a ‘Scarlet Pimpernel’, risking his own life to save Jews threatened with death by the Nazis. In fact, his post at the Passport Office was a front for his real role as MI6 head of station. Despite having no diplomatic immunity and being liable to arrest at any time, he went into the concentration camps to get Jews out, he hid them in his home and helped them to get forged passports. One Jewish aid worker estimated that he saved ‘tens of thousands’ of people from the Holocaust.
Michael Smith has researched and vividly written one of the greatest unknown heroic stories of the Second World War.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3HO3lKsoAHVAa4FBsq6k4pwsL1_aHdpODMAcCjPwEuCYpTYQ4sOG5jHLPzANB-b3siU8tFY7JD1D4spdbGD1F3il0eji4ndpDqETsAdBePzcMCv125AyllVTrJm0RG47LbViog4a_1Qo/s1600/20402879.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3HO3lKsoAHVAa4FBsq6k4pwsL1_aHdpODMAcCjPwEuCYpTYQ4sOG5jHLPzANB-b3siU8tFY7JD1D4spdbGD1F3il0eji4ndpDqETsAdBePzcMCv125AyllVTrJm0RG47LbViog4a_1Qo/s200/20402879.jpg" /></a>Dans l'Allemagne des années trente, trois anciens soldats - trois camarades - tentent de survivre grâce à la vente de voitures d'occasion et au garage qu'ils ont monté. Face au désespoir ambiant certains trouvent refuge dans le nazisme, d'autres dans l'alcool et les femmes, parfois même dans la mort. Misère des meublés, banalité de la prostitution, cabarets sordides constituent le quotidien de nombreux laissés-pour-compte. Robby est l'un d'eux. Mais voilà qu'apparaît la fragile Pat, et avec elle la possibilité de redonner enfin un sens à la vie... L'auteur d'À l'ouest rien de nouveau nous offre un nouveau chef-d'œuvre.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYLtOYiDxHBH0uxGUCuR5pQvXJa32LH7ecrwpHwkYjo3jkzyBW1nU2dzaqrlTjEhyyvcDp2c6WKYkt82PPIlzuMRUt2OIfn_rWJQ5Aoh70LMHqT7RbYjVgoaRrb3I7MpmNogCvxK2sKTk/s1600/23200382.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYLtOYiDxHBH0uxGUCuR5pQvXJa32LH7ecrwpHwkYjo3jkzyBW1nU2dzaqrlTjEhyyvcDp2c6WKYkt82PPIlzuMRUt2OIfn_rWJQ5Aoh70LMHqT7RbYjVgoaRrb3I7MpmNogCvxK2sKTk/s200/23200382.jpg" /></a>Nuremberg, janvier 1946. Alors que le monde entier a les yeux rivés sur cette ville symbole du IIIe Reich, où les procès des grands criminels de guerre nazis viennent de commencer, un psychiatre américain de trente-quatre ans, Leon Goldensohn, entreprend de consigner les entretiens qu'il mène, jour après jour, avec Hermann Göring, Hans Frank, Karl Dönitz, Alfred Rosenberg, Rudolf Höss et une vingtaine d'autres, accusés ou témoins aux procès. Antécédents familiaux, vie sexuelle, carrière dans le parti, relations avec Hitler et avec les dignitaires du régime, participation à l'extermination des juifs : Goldensohn note méthodiquement ses questions et les réponses qui lui sont faites. Il y a l'aristocratique Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich, qui dit sa fascination pour Hitler dans une cellule jonchée de détritus ; il y a Göring, qui accable les autres accusés de son mépris et joue au chef de guerre, détaillant son " code chevaleresque " ; il y a Julius Streicher et ses délires antisémites, teintés de pornographie ; il y a Höss, commandant d'Auschwitz entre 1941 et 1943, qui décrit froidement le mécanisme d'extermination, précisions à l'appui... Un témoignage extraordinaire sur la psychologie des nazis, et une pièce unique à verser aux archives du IIIe Reich.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxhxrlEJDuSCHTOhKE3UQSEk8g6ugVH-wB1ElpabYQbbgQ4dnkICkQvRU_6xjVZeP4UmFJD_CnWZrUxWWpIuqkqO8FOQXap8h8peokUkVp_lqzAL3H8tmyspcwZHzUWjU6POeQukf-tok/s1600/23422632.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxhxrlEJDuSCHTOhKE3UQSEk8g6ugVH-wB1ElpabYQbbgQ4dnkICkQvRU_6xjVZeP4UmFJD_CnWZrUxWWpIuqkqO8FOQXap8h8peokUkVp_lqzAL3H8tmyspcwZHzUWjU6POeQukf-tok/s200/23422632.jpg" /></a>Immense fresque de l'univers concentrationnaire soviétique, L'Archipel du Goulag a été écrit dans la clandestinité. Les milliers de lettres et témoignages reçus par Alexandre Soljénitsyne après la publication de son roman Une journée d'Ivan Denissovitch constituent la base de cette oeuvre, qu'il qualifie d'" investigation littéraire " ; ces documents font de lui le dépositaire du malheur de tout un peuple. Secrètement sorti d'URSS, ce texte explosif suscite, lors de sa parution en Occident en 1974, une prise de conscience des réalités du régime soviétique. Alexandre Soljénitsyne, magistral chroniqueur, redonne une voix aux détenus du Goulag, cet " archipel " où des millions de zeks sont morts.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_lIT3BiFE6bAWvO79loXKpSotSJ1e211HlH3xCibb-tWuE2Fk-hCw91uxbAKmwRa0CL_XVzuelqPr6EntoBUNLH2mRzEChGO4luqbFkPx1X6Unj5bTjkOj_NwqbzoDjTwjONZEyEkZjc/s1600/26857229.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_lIT3BiFE6bAWvO79loXKpSotSJ1e211HlH3xCibb-tWuE2Fk-hCw91uxbAKmwRa0CL_XVzuelqPr6EntoBUNLH2mRzEChGO4luqbFkPx1X6Unj5bTjkOj_NwqbzoDjTwjONZEyEkZjc/s200/26857229.jpg" /></a>Une vie au goulag, récit autobiographique de Dimitri Vitkovski, est un document exceptionnel, cité pourtant par Alexandre Soljenytsine en ouverture de L Archipel du Goulag.
Écrit dans les années soixante, ce récit est une plongée dans l univers concentrationnaire de la Russie soviétique. Il décrit, sur près de trente ans, une vie de captivité entrecoupée de très courts répits de liberté. Dimitri Vitkovski est pour la première fois arrêté en 1926, deux ans après la mort de Lénine. Il a vingt-cinq ans. Ce n est qu en 1954 qu il sera autorisé à rejoindre enfin les siens à Moscou.
Déportation dans les profondeurs des forêts sibériennes, travail de bagnard dans les îles Solovki, tortures, interrogatoires, peur et survie : Dimitri Vitkovski, ingénieur devenu zek, accusé sans preuve mais lourdement condamné, décrit le monde des persécuteurs et des prisonniers, les vagues de terreur, le monde du camp perdu au bout du monde, face à la nature belle et hostile. Un document pionnier, un texte poignant.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoBM1aOADrAS37BGCNIybNQDAJz2bUhUNszC9qnZ3TJ-uNcBhRnx_MLXIbXA6aHmPAmxbudcKZik9W8iJDidgFGspc-CLeUWmz9TT34o-Il03z-kQpQD8NwOMcbjW_Zhrp7GzQrbX5k-M/s1600/91vw6IslmKL.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoBM1aOADrAS37BGCNIybNQDAJz2bUhUNszC9qnZ3TJ-uNcBhRnx_MLXIbXA6aHmPAmxbudcKZik9W8iJDidgFGspc-CLeUWmz9TT34o-Il03z-kQpQD8NwOMcbjW_Zhrp7GzQrbX5k-M/s200/91vw6IslmKL.jpg" width="120" /></a>Sam a à peine 13 ans lorsque les nazis envahissent la Pologne en 1939. Pour la communauté juive, c'est le début de la vie en ghetto : privations, humiliations, violences arbitraires, peur, rafles. En 1943, Sam est déporté avec les sept autres membres de sa famille au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Il n'a que 16 ans. Porté par une volonté de vivre hors du commun, il va connaître l'enfer, et en revenir. Âgé aujourd'hui de 87 ans, Sam Pivnik est l'un des derniers survivants de la Shoah. Il témoigne pour les générations futures, pour ne jamais oublier que cela a eu lieu, que des millions d'hommes, de femmes et d'enfants y ont laissé leur vie.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2A6mRqWCl3GJeYTcDtPCdLKsPzqKonIewjLko1JzTy1FwB-qkQEQS1DV_pwJ2RutfhXHlx6LYubzuosyiL-aLrA7GI2UVidVw6MeixqJ0-Pv7DVqVYHNVaNBKI-HjKI8BF7ZtMcyz0tM/s1600/71xcmLH9CuL.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2A6mRqWCl3GJeYTcDtPCdLKsPzqKonIewjLko1JzTy1FwB-qkQEQS1DV_pwJ2RutfhXHlx6LYubzuosyiL-aLrA7GI2UVidVw6MeixqJ0-Pv7DVqVYHNVaNBKI-HjKI8BF7ZtMcyz0tM/s200/71xcmLH9CuL.jpg" width="130" /></a>Sometimes a book profits from its own apparent artlessness. Eichengreen's simple, almost childlike style is a perfect vehicle for retelling the horrors of the Holocaust, allowing the full force of the events to come through without a filtering literary sensibility. In Hamburg in 1933, Eichengreen (born Cecilia Landau) is an eight-year-old girl, living a comfortable existence with her parents and younger sister. But the rumblings of Nazism are already audible. In 1938 her father is transported to Dachau, where he dies. The rest of the family is sent to the Lodz ghetto, where the mother dies of malnutrition. Eichengreen and her sister are separated as they are sent to the death camps. The author survives through a combination of luck and intelligence, her language skills getting her marginally less arduous assignments from the Nazis. When the camps are liberated, she goes to work for the British and testifies against her tormentors at a war crimes tribunal. Eventually she finds her way to New York City, where she meets and marries Dan Eichengreen, and makes the difficult adjustment to normal life. The book concludes with the Eichengreens' 1991 visit to Hamburg and Poland.
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-59118443421367546012015-10-03T12:42:00.000+02:002015-10-03T12:42:06.629+02:00Inconnu à cette adresse - Kressmannn Taylor<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUB3Ca48_9zxFfF3y7tWWiH3-2h6g1wgNsXmNH6hJUMqI5kIWETAjaqEE4eA6rouMFUJenppvjIAXfIKUJLT_VckqzuvmjCwh1mGMk3HN3WazyyOH54b54-K9YUQAfRpvirhlWnPGukSI/s1600/Inconnu+%25C3%25A0+cette+adresse.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUB3Ca48_9zxFfF3y7tWWiH3-2h6g1wgNsXmNH6hJUMqI5kIWETAjaqEE4eA6rouMFUJenppvjIAXfIKUJLT_VckqzuvmjCwh1mGMk3HN3WazyyOH54b54-K9YUQAfRpvirhlWnPGukSI/s320/Inconnu+%25C3%25A0+cette+adresse.gif" width="222" /></a>Pour la petite histoire, j'avais déjà ce livre aux éditions je ne sais plus quoi, une édition toute simple avec juste la nouvelle. Celle-ci est agrémentée d'un dossier au début et à la fin, avec des précisions sur la vie de l'auteur, le genre de la nouvelle ainsi que l'épistolaire, l'Allemagne des années 30, d'autres lectures sur le même thème... Donc une édition bien sympathique à destination des écoliers principalement, mais intéressant aussi pour le reste de la population ! ^^ La première édition que je possédais est perdue quelque part chez une personne à qui je l'ai prêté (parfois on ne pense pas qu'on ne reverra pas les personnes à qui on prête nos bouquins n'est-ce pas...) du coup j'ai racheté celle-ci.<br />
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C'était véritablement un plaisir de relire cette nouvelle qui est tout bonnement incroyable et fascinante. En vingt lettres, Kressmann Taylor parvient à nous faire prendre conscience des changements qui ont lieu en Allemagne à cette époque, l'aveuglement des partisans de Hitler, l'horreur des persécutions contre les opposants au régime nazi... Tout ça dans les vingt lettres que s'échangent Max, juif habitant aux Etats Unis, et Martin, allemand vivant en Allemagne. D'amis fidèles, les deux hommes deviennent ennemis à cause de l'antisémitisme grandissant de Martin, puis d'un événement qui va provoquer la vengeance ma foi très bien pensée de Max...<br />
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Ce livre est un must-read selon moi. Le directeur de "Story Magazine", qui a publié Inconnu à cette adresse en 1938, a qualifié la nouvelle de "parfaite" et je suis entièrement d'accord : la chute de la nouvelle est absolument magistrale et fait écho au titre du livre ; quand à la forme épistolaire, elle se prête parfaitement au propos de l'auteur et est exploitée de façon subtile et intelligente.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-43115233832225835442015-09-27T18:11:00.002+02:002015-09-27T18:11:55.456+02:00Si c'est un homme - Primo Levi<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiGdLO7MCwnbKVEMpkXNBPd6j2CVaFbfIUKD3p6FYc8Wq-9mw1TLA-c6ibhe91j5FZL0Stygu-flijS-fKrR8kS7ERU6N4ElGbk9hBtKQZmRY5zg3ZkWtdXaH9gkcPBSTF0kwsmiJXVwE/s1600/9782266022507.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiGdLO7MCwnbKVEMpkXNBPd6j2CVaFbfIUKD3p6FYc8Wq-9mw1TLA-c6ibhe91j5FZL0Stygu-flijS-fKrR8kS7ERU6N4ElGbk9hBtKQZmRY5zg3ZkWtdXaH9gkcPBSTF0kwsmiJXVwE/s320/9782266022507.jpg" width="195" /></a>A <span style="text-align: left;">ma grande honte et stupeur je n'avais jamais lu Si c'est un homme. Pourtant, comme à peu près tout le monde, j'en ai grandement entendu parler durement ma scolarité. C'est en promenant dans les allées de l'espace culturel d'un Leclerc que je suis tombée dessus et je me suis dit que là, je ne pouvais pas ne pas l'ajouter à ma collection. </span></div>
<br />Je ne prétendrais pas parvenir à faire une bonne critique de ce monument littéraire. Je dirais juste que je l'ai lu les yeux écarquillés et la boule au ventre, croyant à peine que ce que je lisais s'est réellement passé. Je n'ai pas pu lâcher le livre avant la fin des 300 et quelques pages, submergée par cette fascination horrifiée que je ressens souvent au fil de mes lectures sur l'Holocauste. <br /><br />Je dirais donc que Si c'est un homme est un ouvrage indispensable si on veut un aperçu de ce que l'humanité a de plus inhumain. Un témoignage incroyable et bouleversant d'un homme qui s'est approché très très près de l'abysse.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-6977989706999218392015-09-26T21:06:00.000+02:002015-10-11T20:27:08.820+02:00Concours Masse Critique sur Babelio<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZA61y-J0rMN9ulJRgggWwRcUJ9jQHYHSBshwlx0mm36wmJfB3VsHGZtume_o8nbE5tuYfln8b2PM7wrDflbigsOXQb0hpcjBAL6s-n65m7qoAXTSAoI0ScpLXpdt6miqXHsNqt3YtP1k/s1600/masse_critique.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZA61y-J0rMN9ulJRgggWwRcUJ9jQHYHSBshwlx0mm36wmJfB3VsHGZtume_o8nbE5tuYfln8b2PM7wrDflbigsOXQb0hpcjBAL6s-n65m7qoAXTSAoI0ScpLXpdt6miqXHsNqt3YtP1k/s1600/masse_critique.jpg" /></a></div>
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Je suis très contente de pouvoir écrire que j'ai gagné un livre grâce à Babelio et leur opération "Masse Critique" !! C'est le premier livre que je gagne et j'espère que ce n'est pas le dernier ! :D<br />
Une fois le livre reçu, je devrais le lire et en faire une critique dans le mois qui suit.<br />
J'ai donc choisi de recevoir Les Fauves, de Ingrid Desjours.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNNP2-jHpYQBHsKITgE0_Mwns6fyy1urjrnf0hjK9hIujcRseJW3f6Sr-tlyECSjRCcBFJ0eXBA9gaFhkZkVl67TQwAhEkt55-RzqtriyrKBcZvzIDCTBOcGq7A_w-3JDBfJF_dWfQhRY/s1600/CVT_LES-FAUVES_37.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNNP2-jHpYQBHsKITgE0_Mwns6fyy1urjrnf0hjK9hIujcRseJW3f6Sr-tlyECSjRCcBFJ0eXBA9gaFhkZkVl67TQwAhEkt55-RzqtriyrKBcZvzIDCTBOcGq7A_w-3JDBfJF_dWfQhRY/s400/CVT_LES-FAUVES_37.jpeg" width="247" /></a></div>
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VOTRE PIRE PRÉDATEUR :</div>
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CELUI QUI VOUS AURA APPRIVOISÉ</div>
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<i>« Torturez-la ! Violez-la ! Tuez-la ! » À la tête d’une ONG luttant contre le recrutement de jeunes par l’État Islamique, l’ambitieuse Haiko est devenue la cible d’une terrible fatwa.<br /><br />Lorsqu’elle engage Lars comme garde du corps, l’ancien militaire a un mauvais pressentiment. Sa cliente lui a-t-elle dit toute la vérité sur ses activités ? Et pourra-t-il vraiment la protéger contre des tueurs fanatiques, quand lui-même porte les séquelles d’une détention qui l’a traumatisé ?<br /><br />Dans cet univers où règnent paranoïa et faux-semblants, Haiko et Lars se fascinent et se défient tels deux fauves prêts à se sauter à la gorge, sans jamais baisser leur garde.</i>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-65238395208474285502015-09-26T20:05:00.000+02:002015-10-04T17:05:12.026+02:00The Time Machine (& The Invisible Man) - H. G. Wells<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1SFptDayiWowXgYZ10-McI1-BEz2nwdD8cbi66HmOtKpeRdDZ3VzJlkRtnClopyj4E2pzfZ5KtnWUstbhbzW1GBnLINh-VtOi9i0XOuNeDWhWioVaFrjLxmJTH20dxcp_uFTWVbJUihIv/s1600/time-machine-invisible-man-h-g-wells-paperback-cover-art.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1SFptDayiWowXgYZ10-McI1-BEz2nwdD8cbi66HmOtKpeRdDZ3VzJlkRtnClopyj4E2pzfZ5KtnWUstbhbzW1GBnLINh-VtOi9i0XOuNeDWhWioVaFrjLxmJTH20dxcp_uFTWVbJUihIv/s1600/time-machine-invisible-man-h-g-wells-paperback-cover-art.jpg" /></a></div>
<b>Titre</b> : <b>The Time Machine</b>, & The Invisible Man<br />
<b>Auteur</b> : H. G. Wells<br />
<b>Résumé</b> <span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><i>(amazon.fr)</i></span> : <span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">In the first of these two science fiction stories a scientist invents a machine that transports him into the future. In the second story a man watches his body slowly become invisible.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><b>Mon avis <i>(The Time Machine)</i></b> : Avant d'embrayer avec <i>The Invisible Man</i>, je voulais écrire ma critique pour <i>The Time Machine </i>avant d'oublier ce que j'avais à dire ! (je devrais vraiment prendre des notes au fur et à mesure de mes lectures moi...)</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">Donc je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais lu cette novella avant, franchement... Ce qui m'a incité à le faire, curieusement, c'est un tvfilm que j'ai vu récemment sur la chaîne américaine Syfy et qui était basé sur cette histoire (avec David Hewlett dans le rôle du docteur découvreur de la faille temporelle qui ouvre un passage vers le futur - et vers les Morlocks). Ayant aimé le film j'ai eu envie de voir ce que l'original donnait - et je n'ai pas été déçue ! </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">Ce genre d'histoire <i>never gets old</i>, comme on dit en anglais, l'histoire donc d'un <i>Time Traveller </i>qui voyage dans le temps. Il raconte à ses amis son voyage dans le futur, sa rencontre avec les Eloi, créatures frêles vivants à la surface, et avec les Morlocks qui vivent sous Terre. Les deux espèces sont une évolution de la race humaine, et lorsque le Time Traveller conte son histoire à ses amis, ils ne le croient évidemment pas, des preuves tangibles manquant cruellement pour les convaincre. </span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7998133289826484495.post-48894560149400298692015-09-21T21:16:00.000+02:002015-09-26T20:07:12.358+02:00La Liste de Schindler - Thomas Keneally<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPPAmlzIeJqFcCpi-XcDZH3A1t0q_1xhS2tSLCYsecwwrQH02y8GshnTj_7xzv-v5t1Zu7BAeo2Tca9mbEQp0sjQ0yco5b-TEGUtw52jC7Rbc_T4HFBWC9ct-kjUDcil-zNlr84qs2rbA/s1600/51gbsr5hy7l-_imagesia-com_f5i0.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPPAmlzIeJqFcCpi-XcDZH3A1t0q_1xhS2tSLCYsecwwrQH02y8GshnTj_7xzv-v5t1Zu7BAeo2Tca9mbEQp0sjQ0yco5b-TEGUtw52jC7Rbc_T4HFBWC9ct-kjUDcil-zNlr84qs2rbA/s400/51gbsr5hy7l-_imagesia-com_f5i0.jpg" width="257" /></a></div>
Etant dans ma période Seconde Guerre Mondiale/Holocauste, j'ai regardé La Liste de Schindler il n'y a pas très longtemps. D'habitude je fais l'inverse, je lis d'abord le livre avant de voir l'adaptation en film, mais j'avais déjà tenté de me plonger dans le bouquin sans grand succès. J'avais eu du mal à accrocher aux mots de l'auteur et il faut dire qu'à l'époque le sujet ne m'intéressait pas plus que ça (on m'avait offert le livre et comme j'en avais beaucoup entendu parler j'ai voulu essayer). J'ai donc visionné le film il y a quelques semaines et j'ai été bluffée par la performance de Liam Neeson et extrêmement touchée par l'histoire - oui, j'ai versé des larmes à la fin ! =P - et c'est donc tout naturellement que je me suis tournée vers le livre, dans lequel il m'a été beaucoup plus facile d'entrer (associer Neeson à Schindler était aussi très agréable haha).<br />
Keneally m'a apporté des détails supplémentaires, une vision plus intime de Schindler, c'est pourquoi je pense qu'il est indispensable d'associer le livre et le film si on s'intéresse au sujet. Suivre les efforts d'Oskar pour sauver des vies humaines, les sommes faramineuses qu'il a dépensées pour graisser la patte à un nombre incalculable de personnes, acheter de la nourriture et j'en passe... Thomas Keneally a fait selon moi un remarquable travail de biographe, avec quelques incursions sympathiques dans le récit ça et là ; il a amené la vie de Schindler d'une façon passionnante, émouvante et objective - il n'a pas essayé de dépeindre Schindler comme un héros extraordinaire mais plutôt comme un homme ordinaire, avec ses défauts, ses vices et ses vertus, mais qui a été une des petites lueurs d'espoir pour une poignée de personnes en des temps troublés. A lire et à voir !<br />
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/06887792497363151444noreply@blogger.com0