jeudi 28 juillet 2011

Maxime Chattam - La promesse des ténèbres

Titre: La promesse des Ténèbres
Auteur: Maxime Chattam
Résumé: L'histoire se déroule à New York et suit le journaliste Brady O'Donnel, l'époux de l'inspectrice de police Annabelle O'Donnel (qui apparaît ensuite dans le deuxième volet de La Trilogie du Mal, In Tenebris) jusqu'à sa "disparition".

Quatrième de couverture:
New York Mégapole de tous les possibles. De tous les excès. Où la verticalité des buildings s'oppose à celle des souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leur partenaire. Où l'industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse. Où l'on vend la mort filmée en direct. Au cœur de ce maelström, le journaliste Brady O'Donnel, dans le sillage de Rubis, femme envoûtante, plonge dans l'enfer. Celui de la Promesse des Ténèbres.

Mon avis: Un Maxime Chattam sombre et gore comme on les aime ! En plongeant dans cet univers sinistre et impitoyable, on n'en ressort pas indemne... Comme tous les ouvrages de Maxime Chattam, celui-ci est incroyablement bien ficelé et bien sûr, très bien écrit. On suit avec une fascination horrifié la lente descente aux enfers de Brady, ses découvertes sur le "peuple-taupe", ces gens qui vivent dans les tunnels du métro, loin de toute cette hypocrisie de la surface. Les noirceurs et la bestialité de l'âme humaine sont effroyables, toutes ces choses que l'homme cache au fond de lui et qui s'expriment dans le roman, entre autre, à travers la "Tribu", ces hommes devenus bêtes sauvages qui se terrent dans les bas-fonds de la Grosse Pomme et qui, une fois leur victime trouvée, lui arrache l'âme et la tue à petit feu, comme les vampires sucent le sang de leur victime. Tout ça est très noir, très sombre, et malgré que ce soit encore un chef d'oeuvre de son auteur, j'ai trouvé que la façon dont il dépeint l'humain en général est assez glauque, trop peut-être. Il n'y a aucune place à l'espoir ou à la lumière dans ce roman (quelle qu'elle puisse être...) et tout au long de l'histoire on ne fait que s'enfoncer dans cette horreur que Brady a découvert et qui le ronge lentement, pour enfin mener à sa "disparition".

1 commentaire:

  1. Fascination horrifiée est bien le mot ! Il est terrible comme livre, mais superbement écrit... C'est de loin l'un des meilleurs thrillers que j'ai eu l'occasion de lire !

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