lundi 7 décembre 2015

Ajouts PAL novembre 2015

Un peu en retard mais voici les nouveaux arrivants de ma PAL pour le mois de novembre :


« J’ai tout perdu, sauf la mémoire. Il m’a volé ma femme, mon travail et mon nom. Je suis le seul à savoir qu’il n’est pas moi : j’en suis la preuve vivante. Mais pour combien de temps ? Et qui va me croire ? »

Il y a les bouches noires des fusils qui jettent des regards de mort au colonel Aurelanio Buendia et il y a la mémoire du militaire qui, devant sa fin proche, s'élance comme un disque solaire... Il revoit son village, le Macondo, perdu dans des territoires oubliés de l'Amérique du Sud, l'histoire fabuleuse de sa famille traversant, comme une dynastie royale, les trois âges de la vie : naissance, vie et décadence.. Au travers de l'histoire de ce village et de ses créateurs, Gabriel Garcia Marquez nous conte, avec cette magie des mots qui donne à son livre un reflet d'éternité, les peines, les joies, les espoirs et les craintes d'une famille qui tente par tous les moyens de conjurer la malédiction qui pèse sur les siens : cent ans de solitude.



Entre 1942 et novembre 1944, l'Allemagne nazie assassine plus d'un million de personnes, en majorité des juifs européens, dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se relaient jour et nuit, est contraint d'extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres. Quelques hommes ont transcrit cette abomination et enfoui leurs textes dans le sol de Birkenau. Cinq ont été retrouvés après la guerre. Les équipes étant liquidées et remplacées à intervalles réguliers, pas un seul de ces témoins n'a survécu. Ce sont trois de ces manuscrits, dans une nouvelle traduction du yiddish pour partie inédite en français, qui sont présentés ici. S'y ajoutent les dépositions, faites lors du procès de Cracovie en 1946, de trois rescapés des Sonderkommandos - qui confirment, entre autres, le massacre des juifs de Hongrie au printemps 1944 -, des documents d'histoire, des photographies, les archives allemandes.


L'homme contemporain n'est pas " sans qualités ", il est devenu " sans liens ". Cette " dé-liaison " peut être vue comme une libération (" soyez libre ", " sans attaches ", comme le répète l'éthique préfabriquée vendue par tous les publicitaires), mais elle porte aussi en elle le danger de la solitude et de la déréliction, la peur constante d'être " jeté ". Le monde liquide de la modernité triomphante est ainsi celui de la liberté, de la flexibilité, mais aussi de l'insécurité. Zygmunt Bauman s'interroge sur ces relations humaines où l'on jauge, évalue, choisit, jette, où l'on passe des contrats et des deals temporaires : tu me plais / tu ne me plais plus ; je te prends / je te quitte. Je refais ma vie. Les couples se composent, se décomposent et se recomposent ou bien vivent " semi-attachés ". Les relations durables ont été " liquidées " au profit de liaisons flexibles, de connexions temporaires et de réseaux qui ne cessent de se modifier : aussi bien sur les plans sexuel et affectif que dans les liens collectifs du voisinage, de la ville et finalement de la société tout entière.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...